Publié dans Economie

Sécheresse à Madagascar - Des pluies provoquées pour toutes les zones en souffrance

Publié le mercredi, 24 novembre 2021

Après Fianarantsoa, Antananarivo et Andekaleka, d'autres zones du pays pourraient également bénéficier des pluies provoquées pour les prochains jours programmées par le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène (MEAH) en collaboration avec la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) et la Direction générale de la Météorologie (DGM). L'objectif étant de lutter contre les impacts de la sécheresse et du retard du début de la saison des pluies. « Nous pouvons constater aujourd'hui que le Sud du pays n'est plus la seule région à souffrir de la sécheresse.

Toutes les régions de Madagascar sont désormais concernées. C'est pourquoi, l'Etat à travers le ministère prévoit des pluies provoquées pour toutes les zones en souffrance à l'heure actuelle. Cela concerne la partie Sud bien évidemment, mais aussi le Nord du pays, avec d'éventuels retours sur les hautes terres centrales », a expliqué Cléonis Mandimbisoa, secrétaire général du MEAH, hier, à l'aéroport d'Ivato lors du lancement de la procédure pour le Grand Antananarivo et Andekaleka. Toutefois, comme pour toutes les pluies provoquées, les conditions doivent être toutes remplies avant de pouvoir enclencher la procédure. Ainsi, la DGM étudie de près toutes les conditions météorologiques des zones cibles. 

Quatre jours 

Pour Antananarivo et Andekaleka, quatre jours de pluies provoquées ont été programmés. Les démarches ont été entamées depuis hier. Il devrait ainsi pleuvoir jusqu'à la fin de la semaine. « Ce qui est sûr qu'après les procédures lancées, les pluies tomberont sur Antananarivo et Andekaleka. Toutefois, nous ne pouvons pas définir sa quantité. Nous ne pouvons alors pas prévoir que ces pluies suffiront à remplir tous les bassins versants », note la DGM. « C'est dans ce sens que nous avons choisi de programmer quatre jours de pluies. Une fois que ces bassins versants tels que Imamba, Sisaony ou encore Tsiazompaniry seront remplis, l'approvisionnement en eau devrait revenir à la normale », rajoute Hery Tiana Rabarison, directeur général adjoint en charge des opérations au sein de la JIRAMA. D'autre part, ces pluies permettront d'augmenter l'eau nécessaire pour faire fonctionner comme il faut la Centrale hydroélectrique d'Andekaleka. 

Toutefois, il faut noter que ces pluies provoquées ne sont qu'une solution à court terme sachant surtout que ces opérations sont particulièrement coûteuses. La solution durable à ce problème reste la lutte contre les feux et le reboisement, sans oublier la conservation des zones forestières restant. 

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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