Publié dans Economie

Aide d’urgence aux sinistrés - Plus de 5 000 repas chauds servis quotidiennement

Publié le vendredi, 04 mars 2022

Fruit du partenariat entre l’association Fitia et l’ONG américaine « World Central Kitchen » (WCK). Des milliers de sinistrés de Mananjary ont bénéficié quotidiennement de repas chauds concoctés par les membres de ladite association présidée par la Première dame Mialy Rajoelina, soutenus par des autorités et bénévoles locaux. « Plus de 5000 repas chauds ont été servis quotidiennement aux sinistrés pendant 20 jours.

Des plats équilibrés et diversifiés, au plaisir des sinistrés », rapporte Denis Franconio, maire de la Commune urbaine de Mananjary. Selon les informations recueillies, l’alimentation constitue un besoin urgent pour les sinistrés, d’où le choix d’en concocter et de servir des repas chauds pour ces victimes de cyclone. 

Cette action humanitaire, servant de réponse d’urgence post-cyclonique, a pris fin hier dans la Capitale de la Région de Vatovavy. Un dernier jour qui s’est démarqué par la présence de la Première dame en personne pour distribuer les plats aux sinistrés. C’était également une occasion pour la Présidente de l’association Fitia de discuter avec les sinistrés ainsi que de les encourager à aller de l’avant. L’épouse du Président de la République n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers les partenaires, lesquels ont largement contribué à la tenue de la distribution de ces repas chauds.

Faut-il rappeler que Mananjary a été ravagé à 90 % après le passage du cyclone Batsirai, avant d’être de nouveau frappé par la tempête tropicale Emnati, en l’espace de quelques jours. Le premier cyclone a entraîné des dégâts humains considérables, avec 99 341 sinistrés issus de 12 552 ménages. Le second a touché 1 839 ménages composés de 7 113 personnes. 17 sites d’hébergement sur les 25 officiels mis en place depuis restent ouverts jusqu’à hier. 3 autres vont se fermer ce week-end, d’après le maire. Les travaux de redressement s’enchaînent pour un retour progressif à la normale…

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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