Publié dans Economie

Valise à roulettes et ordinateur en cabine - Le ministre du Tourisme remet de l'ordre

Publié le mardi, 08 mars 2022

Contradiction. 24 heures après la déclaration successive émanant du ministère des Transports et de la Météorologie en confirmant et puis en infirmant  l’interdiction de valise à roulettes et d’ordinateur en cabine lors d’un voyage en avion, le ministre du Tourisme, Joël Randriamandranto vient de préciser que cette décision était encore au stade de discussion auprès des autorités. Une façon pour ce responsable de rassurer l’opinion publique sur ce point tout en soulignant que Madagascar se conforme toujours à la règlementation de l'Organisation de l'aviation civile internationale qui interdit effectivement le port d’ordinateur, mais plutôt en soute. En effet, l’OACI a interdit le transport de batteries lithium-ion en soute.

Ce qui oblige les passagers à conserver avec eux les ordinateurs, tablettes et smartphones durant leur voyage. Une règlementation en vigueur depuis 2016 et qui, jusqu’à présent, n’a encore subi une quelconque modification. « Cette mesure était encore en cours de discussion, d’ailleurs, nous allons toujours nous conformer aux textes de l’OACI ». 

Cependant, pour la préservation de nos richesses contre les trafics en tout genre, des mesures de renforcement des fouilles au niveau des bagages à main seront entreprises avec la réouverture progressive et totale des frontières. Et ce, surtout avec les vols à risque, précise le ministre du Tourisme qui vient alors contredire les propos de son homologue des Transports, hier. Ce dernier qui s’est d’ailleurs, lui-même, corrigé après la déclaration affirmant l’interdiction de matériels informatiques ainsi que de valisette en guise de bagage à main. « Pour les ordinateurs, on a déjà connu des cas où de l’or était caché à l’emplacement de la batterie. Pour les valises à roulettes, on peut dévisser le socle pour y planquer des lingots ». Le ministre des Transports a présenté ces mesures hier en rappelant que la majeure partie du trafic d’exportation illégale d’or de Madagascar passait par les bagages à main, expliquait-il. 

Ainsi, cette mesure proposée par le ministre des Transports et de la Météorologie, Tinoka Roberto, a suscité l’indignation de tous les opérateurs économiques issus de différents secteurs, notamment du tourisme. Ce qui a également fait le buzz puisque de nombreux internautes ont émis des critiques très virulentes à son encontre sur les réseaux sociaux. Ainsi, pour calmer les esprits, le ministre du Tourisme de rassurer que « les valisettes ainsi que les ordinateurs portables restent autorisés en cabine mais que les passagers sont conseillés de ne prendre que le strict nécessaire en guise de bagage à main pour fluidifier et faciliter les fouilles en cas de doute de trafics illicites ».

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Ravalomanana et Rajaonarimampianina - Une honte pour le pays
  • Rapports entre l’Exécutif et le Parlement - Tokely Justin écarte les rumeurs de tension
  • Région Itasy  - Le parti TGV « redynamise » ses troupes  
  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina à l’ITM - Cinq hôtels cinq étoiles en projet
  • Protection des personnes atteintes d’albinisme - Les députés adoptent un nouveau texte 
  • Autoroute Antananarivo-Toamasina - Une série de rencontres pour anticiper sur les contestations                                                                      
  • Pêche illégale - Un bateau sri-lankais intercepté avec 12 tonnes de requins frais
  • Ile de Nosy Be - Un ex- député accapare plus d’un millier d’hectares de terrains

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

A bout portant

AutoDiff