Ce qui oblige les passagers à conserver avec eux les ordinateurs, tablettes et smartphones durant leur voyage. Une règlementation en vigueur depuis 2016 et qui, jusqu’à présent, n’a encore subi une quelconque modification. « Cette mesure était encore en cours de discussion, d’ailleurs, nous allons toujours nous conformer aux textes de l’OACI ».
Cependant, pour la préservation de nos richesses contre les trafics en tout genre, des mesures de renforcement des fouilles au niveau des bagages à main seront entreprises avec la réouverture progressive et totale des frontières. Et ce, surtout avec les vols à risque, précise le ministre du Tourisme qui vient alors contredire les propos de son homologue des Transports, hier. Ce dernier qui s’est d’ailleurs, lui-même, corrigé après la déclaration affirmant l’interdiction de matériels informatiques ainsi que de valisette en guise de bagage à main. « Pour les ordinateurs, on a déjà connu des cas où de l’or était caché à l’emplacement de la batterie. Pour les valises à roulettes, on peut dévisser le socle pour y planquer des lingots ». Le ministre des Transports a présenté ces mesures hier en rappelant que la majeure partie du trafic d’exportation illégale d’or de Madagascar passait par les bagages à main, expliquait-il.
Ainsi, cette mesure proposée par le ministre des Transports et de la Météorologie, Tinoka Roberto, a suscité l’indignation de tous les opérateurs économiques issus de différents secteurs, notamment du tourisme. Ce qui a également fait le buzz puisque de nombreux internautes ont émis des critiques très virulentes à son encontre sur les réseaux sociaux. Ainsi, pour calmer les esprits, le ministre du Tourisme de rassurer que « les valisettes ainsi que les ordinateurs portables restent autorisés en cabine mais que les passagers sont conseillés de ne prendre que le strict nécessaire en guise de bagage à main pour fluidifier et faciliter les fouilles en cas de doute de trafics illicites ».