Publié dans Economie

Tourisme - L’allègement radical des mesures sanitaires réclamé

Publié le jeudi, 16 juin 2022

Insistant. Les opérateurs touristiques, représentés par le président du conseil d’administration de l’Office national du tourisme de Madagascar, Jonah Ramampionona, reviennent à la charge. Hier à Andohalo, en marge de la signature de convention de partenariat avec l’association des « Mpikabary » et de l’ONTM pour promouvoir le Kabary en tant que produit touristique, le PCA de l’ONTM de réitérer les requêtes des opérateurs touristiques quant à la possibilité d’alléger encore plus, ou carrément de supprimer les mesures sanitaires à l’arrivée des voyageurs internationaux.

« En totalité, un voyageur international devra débourser environ 95 euros pour une batterie de tests pour remplir les conditions imposées par les mesures sanitaires, y compris les 15 euros pour le test à l’arrivée. Imaginez-vous à la place d’une famille de touristes composée de cinq ou six personnes. Au final, rien que les frais pour respecter ces mesures pèseront lourds sur le budget du voyage. Et le fait de payer ces frais ne sont même pas encore le principal souci du voyageur. En effet, si jamais il est positif, il devra alors se résigner à un confinement ou à un retour dans son pays alors qu’il se pourrait que son voyage, il l’ait déjà préparé des mois, voire des années à l’avance. Autant de facteurs démotivants qui jouent en défaveur de la destination Madagascar », déplore le PCA de l’ONTM.

Rédhibitoire

Présentement, tous les opérateurs touristiques sans exception sont en pleine préparation de la haute saison qui commencera le mois prochain. La relance du tourisme constitue la première préoccupation des professionnels du secteur et particulièrement les hôteliers. Ces derniers ont mis les bouchées doubles avec un accompagnement du ministère du Tourisme. Objectif, réussir la haute saison et combler un tant soit peu le manque à gagner enregistré, d’autant que la chute des recettes touristiques a atteint presque les 100% lors des périodes de confinement. La crise sanitaire de la Covid-19 a eu un impact négatif sur le tourisme, qui constitue l’un des piliers de l’économie nationale. En effet, ce secteur fait travailler de façon directe et indirecte des milliers de personnes. Il a également un effet d’entraînement sur les autres activités et secteurs comme l’artisanat, le transport et la restauration. Les hôtels ont été parmi les établissements les plus sinistrés par la Covid-19 dans la mesure où certains hôteliers ont tout simplement fermé leurs unités, mettant au chômage technique ou au confinement leur effectif. Ils ont trouvé des difficultés pour payer les salaires de leurs employés d’autant plus que certains hôteliers sont surendettés. Raison pour laquelle les gérants et propriétaires se joignent à l’ONTM pour cette requête de suppression des mesures rédhibitoires. Pour rappel, les autorités ont déjà décidé d’assouplir certaines conditions sanitaires d’entrée dans le pays et de développer les liaisons aériennes internationales En effet, tous les passagers, et sans distinction du statut vaccinal, ne seront plus soumis à un test PCR à l’arrivée mais devront dorénavant subir un test antigénique rapide TDR, ce changement de méthode de dépistage engendrant ainsi la suppression de l’exigence de confinement de 24/48 heures à l’hôtel pour l’attente du résultat du test.

Hary Rakoto

 

Fil infos

  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Evêques de Madagascar - Mise en garde contre la vengeance et la violence
  • Infrastructures de la JIRAMA - Plusieurs sites stratégiques sous haute surveillance

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

A bout portant

AutoDiff