Publié dans Economie

Filière bovine - Les boucles électroniques rassurent les éleveurs

Publié le mercredi, 17 août 2022


L’ère est à la digitalisation pour la filière de l’élevage bovin. Plus de 14000 boucles seront posées sur les bovins dans les Districts de Taolagnaro et d’Amboasary Sud d’ici la fin de l’année, selon la Direction générale de l’élevage (DGE), qui s’est rendue dans lesdits Districts de Taolagnaro, avec pour mission le renforcement de capacité des acteurs impliqués dans le nouveau système d’identification et de traçabilité des bovins (LITS) mais également l’intensification de la sensibilisation des autorités locales et de la population sur son adoption. En effet, la sensibilisation amène l’enthousiasme des éleveurs à Taolagnaro. Des opérations par la pose des boucles ont été effectuées après ces ateliers. Pour le District de Taolagnaro, ces opérations ont été menées dans les Communes d’Ampasy Nahampoina et de Soanierana. Les éleveurs étaient enthousiastes puisque les 7 Fokontany de la Commune d’Ampasy Nahampoina adhèrent par exemple à ce projet, comme l’a témoigné le président de l’union des éleveurs « Soavolo », Mbola Albert. « Nos craintes se sont dissipées. Nous qui vivons dans la terreur face à la recrudescence du vol des bovidés et commercialisons nos bétails sommes persuadés que ce système nous permettra de les sécuriser. Notre association et les responsables communaux continuerons à renforcer la sensibilisation », a-t-il rassuré.
Gratuité
De plus, Amboasary Sud dispose d’un important cheptel bovin. Ce qui attire malheureusement les dahalo, comme l’a soulevé le chef district Iotokorazy.  « La pose de boucles électroniques infalsifiables est ainsi d’une grande aide pour la population. En plus de nous aider dans la lutte contre l’insécurité et le vol de zébus, ce système va nous permettre d’assurer le suivi sanitaire de nos bovidés et de contribuer à l’amélioration génétique. Et il va également aider dans la lutte contre la falsification des documents de transaction », a-t-il exposé. Il souligne par ailleurs que les éleveurs sont surtout motivés avec la gratuité de la pose de ces boucles proposée par l’Etat. Lesdites opérations de pose de boucles, ayant été menées dernièrement dans ces deux Districts, visaient également à évaluer le temps nécessaire pour l’atteinte des objectifs fixés jusqu’à la fin de cette année. Il est prévu dans le planning élaboré par le MINAE du mois d’août au mois de décembre 2022 la pose de 6700 boucles dans le District de Taolagnaro et de 7975 boucles dans le District d’Amboasary Sud. 14675 boucles en cinq mois donc pour ces deux Districts. Pour rappel, le projet LITS consiste à adopter une nouvelle méthode d’identification et de traçabilité fiable afin de garantir la qualité des produits. L’objectif de la réforme était de rendre la LITS fonctionnelle, plus efficace et moins contraignante, notamment en simplifiant les étapes de la procédure et en réduisant le nombre d’autorités et d’acteurs impliqués.


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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