Publié dans Economie

Tourisme - Les signaux au vert pour la haute saison

Publié le lundi, 22 août 2022


Optimisme. C’est à travers cet état d’esprit que les professionnels du tourisme ont reçu les dernières études sur l’évaluation de leur secteur, effectuée par le ministère en charge. En effet, les observations au sein du ministère du Tourisme avancent que près de 49 % des arrivées internationales sur le dernier trimestre sont constituées de voyageurs à vocation touristique. De plus, s’ils n’étaient que 6.741 voyageurs arrivés d’ailleurs au début de l’année, au mois de mai dernier, les autorités ont compté un peu plus de 18.000. Et un mois plus tard, les voyageurs internationaux ont augmenté pour en arriver à 22.028. A ce jour, l’ensemble des dessertes vers Madagascar est rétabli, à l’exception de l’Afrique du Sud et de la Turquie, a-t-on indiqué. Au vu de ces données, le ministère du Tourisme souligne que les activités touristiques sont dans une phase de redémarrage et un accroissement des arrivées, alors que nous sommes déjà en mi-période de la haute saison. Certes, des chiffres peu élogieux en comparaison aux statistiques établies aux îles et pays voisins. Mais cela affiche déjà un certain élan d’optimisme sur la croissance constante des chiffres enregistrés. Et quand on sait que presque la moitié de ces voyageurs viennent à Madagascar pour faire du tourisme, cela présage déjà des performances plus ou moins notables pour la haute saison touristique en cours. D’ailleurs, la majorité de ces nouveaux arrivants déclarent rester plus de quatre semaines dans la Grande île. Ce qui représente une rentrée de devises supplémentaires dans le secteur du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration.
Sauver les meubles
Pour les opérateurs de ce secteur, il s’agit surtout de sauver les meubles pour cette saison en cours car on ne pourra réellement parler de relance que l’année prochaine. Là où toutes les contraintes et barrières seront écartées. Inutile de mentionner que c’est le secteur économique le plus sinistré par la persistance de la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus. A cet effet, le tourisme essaie de vivre sous assistance respiratoire. A ne mentionner que les emplois en péril tout le long de la chaîne de valeur, 44.000 emplois directs et plus de 300.000 emplois indirects sont affectés. D’ailleurs, à ce propos, la Confédération du tourisme indiquait plus de 1.900 milliards d’ariary de perte pour les opérateurs touristiques, rien que durant la première année de crise. Un trou qui sera difficile à combler sans une relance réellement effective car les métiers gravitant autour du tourisme contribuaient jusqu’à 15 % du Produit intérieur brut (PIB) avant l’apparition de la Covid-19. Et la relance n’est pas encore au rendez-vous. Cependant, en vue de la diversification des offres touristiques, diverses manifestations sportives et culturelles seront organisées. Pour cette année, l’organisation d’un festival de kitesurf avec plusieurs proriders, ainsi que qu’une compétition internationale de trail sont entre autres prévues. A noter que le ministère de tutelle se concerte régulièrement avec les groupements professionnels du tourisme et les compagnies aériennes. C’est ainsi que diverses actions sont déployées pour renforcer les actions de promotion de la destination Madagascar.
Hary Rakoto



Fil infos

  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Elections municipales et communales - Un début de campagne timide dans la Capitale

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

A bout portant

AutoDiff