Publié dans Economie

Instruments de mesure trafiqués - Un millier de balances contrôlées sur les marchés

Publié le lundi, 29 août 2022

Exactitude douteuse. Les instruments de pesage utilisés dans la plupart des marchés de détail laissent toujours les consommateurs perplexes, et ce malgré les contrôles fréquents effectués par les autorités. Dernièrement, les agents chargés des contrôles au sein du service de la métrologie légale ont sillonné plusieurs Régions, à l’instar de l’Atsimo-Atsinanana, Itasy ou encore Vakinankaratra dans l’objectif d’éradiquer toutes les mauvaises pratiques effectuées par les commerçants récalcitrants à ce sujet.

Suite à ces descentes sur terrain, il a été annoncé qu’un peu plus d’un millier d’instruments de mesure de masse ont été contrôlés et remis aux normes dans des Cmmunes comme Ampefy, Ampary, Ankisabe, Mahavelona, Mananasy, Andolofotsy, Anosibe Ifanja, Analavory, Ambatomanjaka, Manazary, Mandivato, Ambohitrambo, Manalalondo, Imerintsiatosika, Ambohimandroso ou encore Antanifotsy. 

Cependant, ce ne sont pas seulement dans ces localités que les commerçants de mauvaise foi agissent. Cette pratique est aussi assez courante dans la Capitale. « Le week-end dernier, j’ai acheté 750g de fruits de mer au marché d’Analakely. Grande fut ma surprise lorsqu’à la maison, j’ai pesé le contenu de mon sachet pour vérifier par rapport à ce que je devais cuisiner. Ma balance électronique domestique affichait un peu plus de la moitié du poids de ce que j’étais censé acheter au marché », déplore Danielle, une mère de famille habitant au centre-ville. Ainsi, le même cas d’arnaque à la pesée est perceptible un peu partout, que ce soit au marché populaire d’Ambodin’Isotry ou encore en Provinces, notamment au marché couvert de Bazar Be Toamasina. 

Monnaie courante

Cette pratique devient monnaie courante malgré les descentes et contrôles déjà existants sur la viabilité de l’utilisation de ces instruments de mesure. Le Service de métrologie légale (SML) ainsi que la Direction de la protection du droit des consommateurs (DPC) au sein du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation coordonnent leurs efforts en ce sens. En effet, les contrôles se font à deux niveaux. Le SML s’occupe de la sécurisation des vignettes validant la fiabilité des instruments de pesage que les commerçants déclarent aux autorités. En application de la règlementation sur les instruments de mesure, les balances, les poids, les ponts-bascules pour le pesage des camions et des mesures de capacité, doivent être certifiés auprès du Service de métrologie légale. 

Ainsi, afin d’éviter les sanctions au préalable, les commerçants sont invités à faire vérifier volontairement leurs instruments de mesure au SML sis à Soarano pour la Capitale, ainsi qu’au niveau des Directions régionales pour les autres localités. Si jamais ces instruments ne sont pas règlementaires, le SML redirigera le propriétaire vers les réparateurs agréés par le ministère. Selon les informations reçues, les campagnes de sensibilisation et de vérification doivent se faire au minimum deux fois par an à travers tout le pays. Durant

ces campagnes, les autorités procèdent au contrôle des normes chez les commerçants ayant déjà une « vignette de vérification » ainsi qu’aux sanctions pour ceux qui sont en possession de cette vignette et qui récidivent avec ces tromperies à la vente. La durée de validité de cette vignette est de douze mois. Au-delà d’une année d’utilisation, les commerçants doivent ainsi faire revérifier leurs balances auprès du SML afin d’éviter les sanctions.

Hary Rakoto

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Editorial

  • La question !
    L’espoir serait-il permis ! L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière votait le lundi 2 décembre la mise en place de la « Commission spéciale de mise en accusation » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ) dont l’élection du président. Les députés présents ont élu à l’unanimité le candidat présenté par le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) Haja Resampa, le députe IRMAR élu dans le Menabe (Morondava). Il succède à ce poste, très délicat, à Honoré Tsabotokay, présidant la Commission de mise en accusation lors de la précédente législature, député élu dans la Circonscription de Vohipeno (Sud-est).

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