Publié dans Economie

PPN - Baisse de prix observée par la SPM

Publié le dimanche, 04 septembre 2022

En abondance après les approvisionnements effectués par la State Procurement of Madagascar, le prix de la farine et celui du riz dans certaines régions du pays ont été observés en baisse récemment. Pour rappel, la SPM vient tout juste de réceptionner la cargaison du CORE-IMPERIAL, un navire en provenance d'Inde avec à son bord 7 000 tonnes de riz destinés à approvisionner le marché local en plus des 5 000 autres tonnes de riz en guise de don de la République de l'Inde.

En tout, le stock de riz de la SPM à travers tout le territoire malagasy en est à 32 000 tonnes présentement. A la distribution de ce stock, les responsables de la SPM ont déclaré qu'à moyen terme, cela devrait contribuer à la stabilité des prix de cette denrée sur toute la Grande île. Une projection qui a vu juste dans la mesure où de 168 000 à 150 000 ariary à l'achat, le sac de farine a légèrement baissé au niveau des importateurs, selon le constat exposé par le ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Consommation. Mais malgré cette évolution positive, la variation du prix des produits de première nécessité, dont l'huile importée et la farine de blé, reste incertaine avec la crise russo-ukrainienne et une éventuelle hausse du prix des carburants en plus de la hausse qui est déjà effective actuellement est probable. « Les contrôleurs en charge sont descendus sur les marchés hier pour constater l'appréhension des acheteurs face à cette évolution. On estime que les prix de leurs marchandises diminuent également progressivement », expliquaient alors les autorités après les contrôles sur terrain. 

Incontournable

Ainsi, le niveau de prix des denrées de base est plutôt stable avec une légère tendance à la baisse par rapport au mois précédent. En plus de l'abondance des importations de la SPM, ce niveau serait surtout lié à l'amélioration de la disponibilité en ces temps de récolte. Cependant, pour endiguer l'inflation et surtout les phénomènes de spéculation en période de soudure, l'importation de produits de première nécessité comme le riz demeure encore incontournable. Pour ce qui est du sucre et de la farine, la SPM ambitionne de prendre une grande partie des parts du flux d'importation de ces denrées dans la mesure où le pays consomme environ 200 000 t de sucre annuellement et autant de farine aussi. Un marché dans lequel la SPM projette d'acquérir près d'un quart de la totalité du flux. L'objectif étant de s'imposer comme ayant un statut de régulateur sur le marché local de manière à prévenir les tentatives de spéculation perpétrées par certains opérateurs en profitant du contexte de pandémie. « La SPM n'accaparera pas la totalité du marché de l'importation de produits de première nécessité. Elle agira plutôt sur la régulation et le contrôle de ce marché », expliquaient les autorités à l'époque de la mise en place de cette société. Cette dernière n'importera du riz que lorsque les opérateurs habituels ne pourront pas suivre le rythme de consommation de la population. Cet organe étatique agit ainsi en complémentarité avec le rôle des importateurs tout en contrôlant les actions de ces derniers.

Hary Rakoto

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff