Publié dans Economie

Evaluation des politiques et institutions - La Grande île reste un bon élève selon la Banque mondiale

Publié le dimanche, 09 octobre 2022


Pour pouvoir bénéficier des financements de l’Association internationale de développement (IDA), les pays d’Afrique subsaharienne se doivent d’atteindre certains objectifs fixés dans le rapport CPIA ou évaluation des politiques et institutions que la Banque mondiale dresse sur une fréquence annuelle. Dans ce rapport, l’institution de Bretton Woods classe la Grande île à la 18ème position sur une quarantaine pays africains ayant besoin de cette aide au développement. Pour rappel, en plus du classement des performances de chaque pays, l’objectif de ce rapport est surtout de renseigner les pouvoirs publics sur l’impact des efforts déployés pour soutenir la croissance et lutter contre la pauvreté. La note globale obtenue sert aussi à déterminer le volume des prêts concessionnels et des dons que la Banque mondiale accorde aux pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne. Selon ce rapport, la gestion économique sur l’ensemble des pays évalués a connu une nette progression, notamment au niveau de la gestion de l’inflation malgré le contexte de crise mondiale. Cependant, le domaine de la gestion du secteur public et des institutions reste faible. Si ce rapport indique les performances d’un ensemble, cela reflète aussi la situation à Madagascar, à en croire les études.

Positif
De ce fait, Madagascar reste malgré tout sur une moyenne positive et peut encore bénéficier de l’aide au développement de l’IDA malgré notre classement qui stagne dans le rapport CPIA. En effet, ce rapport inscrit la Grande île avec une moyenne générale de 3.3 sur 4.5. Cette note classe Madagascar au premier rang pour la septième année consécutive, en comparaison avec le Rwanda (4.1). Le pays qui se retrouve au plus bas de l’échelle a une moyenne de 1.0. Dans la rubrique « santé » de ce rapport, la Grande île affiche par contre une légère augmentation de +0.5 de ses performances. Mais en général, la note moyenne obtenue par l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne reste inchangée à 3.1. De même, aucun changement n'a été observé au niveau infrarégional, l'Afrique de l'ouest et centrale affichant toujours un score global de 3.2, et celui de l'Afrique de l'Est et australe est de 3.0. Le rapport CPIA montre également une évolution de la note globale dans 11 Etats, dont une progression pour sept d’entre eux et une dégradation dans les quatre autres. Les pays dont le score moyen est inférieur à 3.0 sont pour la plupart classés dans la catégorie des pays fragiles ou en situation de conflit.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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