Publié dans Economie

Fiscalité - Délai de grâce rallongé pour les sociétés contrôlées

Publié le jeudi, 29 décembre 2022

Un mois en plus. C’est à titre exceptionnel que la Direction générale des Impôts (DGI) accorde aux entreprises faisant l’objet de contrôle fiscal, un délai supplémentaire de trente jours francs, pour faire connaître leurs acceptations ou pour formuler leurs observations par rapport aux notifications primitives émises à leur encontre. En ce qui concerne ces notifications primitives, il est à rappeler qu’avant-hier, les autorités ont validé le fait qu’un courrier électronique provenant de l’Administration fiscale est désormais aussi valable qu’une lettre originale et traditionnelle en bonne et due forme. 

En somme, malgré le fait de bénéficier d’un rallonge de ce délai de grâce, les demandes d’éclaircissement, les notifications primitives, les notifications définitives et d’une manière générale toute correspondance en la matière, peuvent être notifiées au contribuable par voie électronique. Ce qui laisse une marge notable pour les contribuables afin d’émettre leurs observations sur les contrôles auxquels ils sont soumis. Grâce à cela, l’Administration fiscale poursuit dans cette démarche la digitalisation de ses services pour améliorer les recettes fiscales. A rappeler que le contrôle fiscal est une procédure comptable et administrative qui consiste à vérifier la régularité et la transparence d’un contribuable en matière d’impôts. Pouvant toucher les particuliers comme les professionnels, cette étude détaillée porte sur les données fiscales du sujet par rapport à ses déclarations d’impôts. 

Transgression

Cette procédure comprend des vérifications et des confrontations d’informations à l’aide de pièces justificatives comptables. Elle peut concerner différents types d’impôts, tels que la TVA, les droits de succession, l’impôt sur le revenu, ou encore l’impôt sur les sociétés. Ainsi, l’objectif d’un contrôle fiscal est de vérifier et d’éviter les transgressions à la législation fiscale, que celles-ci soient commises de manière délibérée ou par ignorance. Pourtant, dès qu’il est question de contrôle fiscal, les chefs d’entreprise sont souvent inquiets. Pourtant, il s’agit d’une procédure courante à laquelle toute société doit se préparer. D’une manière générale, un contrôle fiscal se fait toutes les neuf années de vie d’une entreprise et trois années après, mais tout dépend des circonstances. En matière de fiscalité, l’aide des professionnels est précieuse. D’ailleurs, à Madagascar, la fiscalité repose sur un système déclaratif dont le corollaire est le contrôle fiscal. Par respect du principe du consentement à l’impôt, les contribuables souhaitent une répartition équitable des charges publiques. A ce titre, il est parfaitement légitime que l’Administration contrôle le fonctionnement du système déclaratif, tout en respectant les droits des citoyens, la liberté d’entreprendre, les droits de la défense, les voies de recours et l’application de sanctions équitables.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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