Publié dans Economie

Partenariat - Les pépinières industrielles intéressent l’Inde

Publié le dimanche, 01 janvier 2023


Promotion des petites industries. C’est en ce sens que l’ambassadeur de l’Inde, Bandaru Wilsonbab, a été reçu par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation,  Edgard Razafindravahy, la semaine dernière. Lors de sa dernière visite en Inde, le ministre malagasy a ressenti le développement très avancé de ce pays dans le secteur industriel. « La collaboration entre nos deux pays apportera un développement industriel important pour Madagascar et cette collaboration est d'ailleurs tout à fait possible », a souligné le ministre. D'ailleurs, l'Inde a déjà de l'expérience dans la mise place des zones de pépinières industrielles (ZPI). Il existe des infrastructures célèbres dans ce domaine, en particulier le « Khadija India » qui est une industrie villageoise semblable au concept de l'ODOF (« One District One Factory ») initié dans notre pays actuellement. Cette industrie villageoise a été mise en place par Ghandi et a œuvré dans la filière « soie » dans le temps.
Le ministre Edgard Razafindravahy a également précisé les potentialités de l’Inde en termes de matériels industriels, d'où l'importance de la collaboration dans la promotion de l'industrie et celle de l'ODOF. Il est primordial d’implanter plusieurs petites industries à Madagascar afin que les paysans planteurs puissent transformer leurs produits. On peut citer une industrie de transformation de tomates, de pommes de terre, divers fruits et légumes, de café, de cannes pour avoir du sucre, des arachides pour avoir de l'huile. Ces industries de transformation ont été envisagées afin que les produits puissent être conservés en toute sécurité et sans aucun risque.
Transformation locale
Il en est de même pour la filière vanille. Il est plus intéressant d'avoir une industrie de transformation de la vanille (extraction) avant d'exporter ce produit. Toutefois, l'énergie demeure un blocage inévitable à Madagascar concernant le développement industriel. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous allons mettre en place des petites industries dans les Communes qui ne nécessitent pas énormément un besoin énergétique pour pouvoir lancer leur production. Ces petites industries ont juste besoin de machines hybrides. Ce sont d'ailleurs nos priorités en ce moment. Il serait vraiment nécessaire d'avoir une étroite collaboration avec le ministère indien en charge de l'Energie. L’ambassadeur de l’Inde a annoncé que ce projet serait discuté à son niveau avec les responsables et autorités compétentes. Ces derniers prendront contact rapidement avec le Gouvernement malagasy.
Par ailleurs, les énergies renouvelables sont vraiment vulgarisées en Inde. Ce sujet sera également à discuter et étudier. En addition à cela, un projet d'appui et d’accompagnement des PME/PMI malagasy est en cours d'initiation par le Gouvernement indien. L'Inde est également réputée pour sa production en termes de médicaments, de matériels informatiques et d’équipements de santé. L'ambassadeur indien a également précisé la volonté de son pays à vouloir collaborer avec le Gouvernement malagasy dans l'exploitation du secteur minier et le développement du commerce malagasy. De son côté, le ministre malagasy a précisé que Madagascar importe du riz en Inde pour approvisionner le pays. A l'heure actuelle, le taux de la taxe imposée par le Gouvernement indien est de 20 %. Les 200.000 tonnes de riz que Madagascar a importé ne sont pas encore arrivées et le Gouvernement malagasy demande une exonération de cette taxe. A cet effet, l'ambassadeur de l'Inde a rassuré de faire le nécessaire sur ce point.
Hary Rakoto



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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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