Publié dans Economie

JIRAMA - Tout l’Atsimondrano de nouveau dans le noir

Publié le jeudi, 12 janvier 2023



Black-out ou presque. Un disjoncteur situé dans la centrale de la JIRAMA à Ambohimanambola, d’une capacité de 63 000 volts assurant la distribution électrique sur tout le réseau du sud d’Antananarivo, a subi une défaillance majeure hier. Entraînant le défaut d’approvisionnement de tout l’Atsimondrano durant presque toute la journée d’hier. « Il a fallu appliquer des mesures de délestage forcé dans plusieurs quartiers d’Antananarivo à cause de cette situation » déplore Manda Ny Aina Nomena, directeur en charge du RIA (Réseaux interconnectés d'Antananarivo) de la JIRAMA. La compagnie tente tant bien que mal de se stabiliser. La vétusté des infrastructures et des installations de la compagnie, en plus du mauvais temps, est souvent annoncée comme prétexte à ces défauts d’approvisionnement en électricité. Dans certains quartiers, le délestage a duré des heures, dans d’autres, les ampoules s’éteignent et s’allument, comme si quelqu’un joue avec l’interrupteur. Ailleurs, une chute de la tension électrique est constatée. Les abonnés de la JIRAMA en ont ras-le-bol. Les plaintes se succèdent d’un quartier à un autre et d’un jour à un autre. Programmé ou pas, les usagers affichent leur mécontentement ces derniers temps jusqu’à provoquer une émeute en pleine zone urbanisée comme le cas d’Itaosy et ses environs. « En tant que prestataire, nos clients ne veulent rien savoir des raisons du retard des livraisons des commandes ou d’accomplissement de tâches. Certes, il est vrai que la sécurisation de nos prestations doit être à notre charge mais là, les charges en question deviennent de plus en plus insoutenables », déplore un travailleur indépendant craignant de perdre ses clients européens dans la mesure où ces derniers ne considèrent nullement une coupure de courant comme un droit à l’incapacité de travailler. « En une demi-journée, mon fonds de commerce a été réduit presque à zéro. On comprend que l’approvisionnement en carburant des groupes de la compagnie nationale n’est pas simple. Cependant, il serait plus bénéfique que ces délestages respectent scrupuleusement des calendriers annoncés et qu’ils ne durent pas autant », explique la propriétaire d’une petite poissonnerie dans l’Atsimondrano.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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