Publié dans Economie

Fonds d’investissement - Miarakap rajoute 25 milliards d’ariary d’aide aux PME

Publié le mardi, 14 mars 2023
Emmanuel Cotsoyannis, DG de Miarakap Emmanuel Cotsoyannis, DG de Miarakap Crédit photo : Miarakap Investisment

Il y a 5 ans jour pour jour, une quinzaine d’investisseurs de référence comme la Société générale Madagascar, Axian, la BNI Madagascar, ADEFI, et bien entendu le Groupe investisseurs et partenaires avaient répondu à l’appel d’Emmanuel Cotsoyannis, son fondateur, pour constituer Miarakap Investissement, un fonds d’investissement à la mission inédite à Madagascar qui est financé par une nouvelle génération d’entrepreneurs ambitieux et responsables à fort potentiel de croissance et d’impact Environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG). Ainsi, aujourd’hui et grâce à une première amorce de 11,5 milliards MGA, Miarakap Investissement a constitué une équipe de jeunes professionnels du financement et de l’accompagnement d’entreprises et financé en capital 10 sociétés, dans des secteurs d’activités très diversifiés dont l’éducation avec Vatel, la microfinance avec APEM-PAIQ, l’agro-industrie avec Malakass et Exa, la beauté avec Stephaina Beauty, le digital avec Hairun Technology, Smart Predict et Supermarché.mg ou encore la restauration Le Complexe, Chicky. Actuellement, ce ne sont pas moins de 1 000 emplois créés par les sociétés du portefeuille, une croissance de leur chiffre d’affaires de 50% sur 2022 et une contribution directe à l’atteinte de 7 objectifs du développement durable. Fort de cette première preuve de concept, Miarakap Investissement relève aujourd’hui ses ambitions et s’en donne les moyens, avec 9 nouveaux investisseurs de référence, qui viennent rejoindre un tour de table déjà très solide dont la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM), la BMOI, le Groupe OTI, l’entreprise sociale Sahanala, le fonds Satrana Investments.
Succès
Avec un tour de table total de 25 milliards MGA, Miarakap Investissement va financer 3 à 4 nouvelles PME chaque année, pour des montants d’investissements revus à la hausse, aux environs de 2 milliards d’ariary par investissement et étendre ses activités pour l’instant en grande partie concentrées à Antananarivo. Emmanuel Cotsoyannis, CEO de Miarakap Investissement, explique qu’ avec moins de 400 000 salariés, dont la moitié travaille dans de grandes entreprises, et 94% de la population active dans l’économie informelle, ces entrepreneurs sont très insuffisamment promus, accompagnés et financés. D’où la mission que Miarakap s’est donnée qui est de financer des entrepreneurs talentueux et responsables, à très fort potentiel de croissance, avec du capital patient et exigeant tout en promouvant le modèle entrepreneurial comme levier de réduction de la pauvreté, de croissance économique, d’innovation sociale et de conservation de l’environnement. « D’ici 2030, nous voulons financer et accompagner 300 entreprises à Madagascar et en dehors, contribuer à créer 30 000 emplois directs et impacter positivement la vie d’1 million de personnes vulnérables », conclut Emmanuel Cotsoyannis avec une détermination renforcée par la confiance portée par les investisseurs et les premiers succès des entrepreneurs accompagnés.
Hary Rakoto


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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