« Pour l’heure, c’est la ville de Toamasina qui bénéficie de l’approvisionnement en électricité. Une électricité majoritairement produite grâce à l’énergie thermique même si des productions solaire et hydroélectrique viennent en renfort à l’instar du barrage de Volobe 1 et la centrale solaire d’Androranga. Cela fait quelques années que l’on entend la démultiplication de la production d’énergie électrique à travers le projet Volobe Amont mais jusqu’à présent nous patientons toujours », explique une représentant d’association des droits des consommateurs. Ces derniers qui se plaignent notamment du coût de l’électricité qu’on leur fournit présentement. A en croire ces associations de protection des consommateurs, ce n’est pas tant le manque d’électricité qui pénalise le développement des activités économiques de Toamasina et ses environs dans la mesure où le phénomène de délestage est à présent presque inexistant hormis quelques coupures dues à des soucis techniques sur le plan de la distribution. C’est surtout sur le coût que les industriels et autres opérateurs se plaignent. De l’énergie électrique propre, suffisante et à coût raisonnable, c’est ce que sollicitent ces derniers face aux difficultés rencontrées par la JIRAMA qui ont des impacts négatifs sur les activités économiques, toutes dimensions confondues. Prévu réduire les coûts de carburant pour la JIRAMA, Volobe Amont est un projet titanesque, difficilement réalisable pour l’Etat malagasy d’où le recours au partenariat public privé. Mais les deux parties peinent à trouver un terrain d’entente, malgré que les grandes lignes du projet aient été définies depuis quelques années. Situation qui reporte les débuts de construction.
Hary Rakoto