En effet, placé sous le signe du développement régional, ce concept de Business forum a également pour objectif de canaliser les financements pour les Régions sur des projets de développement, d’avoir une vue d’ensemble des programmes et projets de développement des ministères sectoriels ainsi que des PTF dans les Régions. Ainsi, les secteurs- clés à impulsion cruciale, la locomotive de croissance du dialogue public-privé, une forte représentation des membres du Gouvernement ainsi que la présence des opérateurs économiques composent cette deuxième édition du Business forum régional, en cohérence avec les visions de développement du Président de la République de Madagascar.
Potentiels
« La République de Madagascar a un programme présidentiel très ambitieux s’appuyant sur treize principaux points du Programme d’Emergence de Madagascar (PEM) et visant à transformer les investissements en levier de développement. En cohérence avec cette vision du PEM, l’EDBM considère entre autres le velirano n°7 portant sur l’industrialisation de Madagascar comme étant l’une des principales lignes directrices de l’organisation de ce forum, il est primordial de mettre en exergue les chaînes de valeur de l’industrialisation. Dans ce sens, le Business forum régional veut démontrer que l’Atsinanana recèle de grands potentiels économiques » explique Lanto Rakotomalala, président du conseil d’administration de l’EDBM.
De ce fait, plusieurs objectifs ont été énoncés afin d'appuyer les trois Régions phares de cet évènement. Notamment de donner la place à la Région d’Alaotra- Mangoro comme grenier à riz de Madagascar, de promouvoir la compétitivité régionale pour le secteur de l’agribusiness et la culture de rente de la Région d’Analanjirofo, comme le girofle, le référencement portuaire du port de Toamasina, le renforcement des secteurs en appui au développement économique des Régions et donc du pays vers l’acquisition d’avantages compétitifs régionaux notamment dans le secteur du tourisme en tant que pilier de relance et de croissance, sans oublier la priorisation des fournisseurs malagasy notamment dans les activités de transformation.
La rédaction