Publié dans Economie

Agribusiness - Focus sur le potentiel du végétal de Madagascar

Publié le vendredi, 28 avril 2023

Connu et convoité de par son taux d’endémicité, le pays présente des potentiels qui restent, jusqu’à présent, difficilement exploitables. C’est en ce sens que les organisateurs du salon IniM ou « Innovative Natural Ingredients Madagascar » ont décidé de rééditer l’évènement pour la seconde fois après le succès du concept l’année dernière. Pour rappel, l’IniM est un événement dédié à la mise en relation directe entre les producteurs, transformateurs et exportateurs de matières premières végétales cultivées, récoltées, cueillies, transformées, issues des terres malagasy et les acheteurs nationaux et internationaux des filières dans le santé & bien-être, cosmétique, ingrédients et compléments alimentaires, énergies renouvelables, matériaux et sous-produits à partir du végétal dans le respect d’un « sourcing durable ». 

En effet, Avec 80% d’endémicité, Madagascar est un pays unique en termes de matières premières naturelles au service des industries de la cosmétique, pharmaceutiques, santé, ingrédients alimentaires et diverses applications dans les technologies du végétal. Son importance biologique permet de fabuleuses recherches en termes de plantes médicinales, ingrédients alimentaires, actifs cosmétiques, ornementales, éco-construction, produits forestiers non ligneux, purification d’air et autres applications. Ainsi la deuxième édition de cet évènement se tiendra du 28 au 30 novembre prochains.  

Echange 

Concrètement, durant deux jours de conférence et d’échange, l’IniM offrira un accès direct aux producteurs, détenteurs des connaissances traditionnelles malagasy, réunis sous forme de pavillons régionaux. Une large place sera réservée aux entreprises dans les filières organisées à Madagascar. Une occasion pour permettre à ces entreprises de se mettre en relation directe les producteurs, exportateurs, fournisseurs de matières premières végétales cultivées, récoltées, cueillies, transformées, issues des terres malagasy, la région océan Indien et les utilisateurs et acheteurs internationaux des filières cosmétique, santé, ingrédients alimentaires et applications industrielles. Par ailleurs, la présence d’instances gouvernementales comme les ministères de l’Environnement, de l’Economie, de l’Agriculture, la Fédération des CCI régionales, plusieurs organismes professionnels, des experts nationaux et internationaux apporteront des éclairages indispensables à la bonne connaissance du tissu économique du pays et à la mise place d’échanges internationaux. Malgré tout, la tâche s’avère difficile tant elle est liée à la méconnaissance du pays, à ses règlementations, au volume des productions, à la fiabilité des fournisseurs, à l’acheminement des matières premières et des dispositions éthiques et politiques. Face à cela, un solide programme de conférences permettra de répondre à toutes les questions politiques, réglementaires, et la capacité à faire respecter les normes de qualité et de sécurité. 

 

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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