Publié dans Economie

Mines d’or à Tsaratanàna - Deux orpailleurs enterrés vivants

Publié le mardi, 13 juin 2023

Le drame a frappé la localité d’Antanimbomanga située dans le District de Tsaratanàna. Deux hommes ont été ensevelis sous terre en tentant de trouver de l’or. Le site aurifère du Fokontany de Manjarisoa d’où a eu lieu la tragédie est actuellement l’objet d’une véritable ruée vers l’or après la découverte d’un nouveau filon.

Les deux hommes sont descendus dans un puits d’une profondeur de 7 mètres. Pour des raisons encore inconnues, les parois se sont effondrés sur eux. Le fokonolona a prévenu la Gendarmerie de Tsaratanàna dès l’accident tout en faisant son possible pour secourir les malheureux.

Selon les témoins, c’est sans doute la fragilisation des parois et un mauvais réglage du débit d’eau qui ont conduit à l’effondrement de la galerie.

Tôt le matin (5h) du 13 juin, les Forces de l’ordre sont arrivées sur place. Les gendarmes ont constaté que les victimes étaient encore au fond du trou. Le sauvetage a été difficile vu que l’endroit où ils sont ensevelis est également plein d’eau. Il a fallu l’utilisation de deux motopompes pour évacuer toute l’eau. Si le puits est encore gorgé d’eau, les sauveteurs risquent aussi de se faire piéger à cause de la fragilité des parois, d’où l’importance de cette action.

Le corps sans vie des deux hommes âgés respectivement de 30 et 18 ans ont été remontés malgré la complication de la tâche. Ils ont été remis à leur famille.

Les gendarmes ont aussi sensibilisé les autres mineurs sur les normes de sécurité minimum quand ils vont chercher de l’or à des grandes profondeurs.

Un cas similaire s’est également produit sur un autre site, à Bekabary toujours dans le District de Tsaratanàna. Cette fois-ci, c’était un mineur originaire de la Région d’Amoron’i Mania qui a trouvé la mort. Ce genre d’incident est courant dans les exploitations (souvent illicites) des mines d’or à Madagascar et menant parfois à la mort des mineurs qui n’utilisent que des techniques rudimentaires lors de la création de galeries. Certains n’utilisent même pas de piliers pour soutenir la voûte. Si ce n’est pas à cause d’un effondrement, les autres meurent de suffocation à cause du manque d’air.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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