Publié dans Economie

Energie - Le recours à l’hydrogène vert envisagé

Publié le dimanche, 18 juin 2023
Energie - Le recours à l’hydrogène vert envisagé Crédit photo : MEH

Plan énergétique. A l’image du Namibie, de Maroc, de l'Egypte et de la Mauritanie, Madagascar envisage d'intégrer l'hydrogène vert dans son plan énergétique. Pour répondre à une demande en énergie qui ne cesse de croitre, la Grande île, comme les autres pays de la région, doit investir dans le renouvelable. Avec son hydrographie dense et encore peu exploitée, le pays a de quoi produire assez d’énergie pour atteindre son objectif d’offrir l’accès à tous à l’électricité verte. C’est dans cette optique que la Grande île a participé à la 2ème édition du forum portant sur les énergies et industries du futur en Afrique, organisée par l'association des entreprises allemandes en Afrique « Afrika-Verein der deutschen Wirtschaft » dans le cadre du "German-African Energy Forum", la semaine dernière en Allemagne. Une réunion au sommet de plusieurs organismes, gouvernements africains et spécialistes du monde entier à laquelle notre pays a été représenté par le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa.  « Madagascar a une place à prendre dans le cadre de la transition énergétique en Afrique et dans le monde. L’hydrogène vert, c’est l’énergie du futur. D’ici 15-20 ans, bon nombre d’avions et navires fonctionneront avec cette source d’énergie. A titre d’exemple, le Sud du pays dispose de suffisamment d’espace pour accueillir des infrastructures adaptées afin que Madagascar puisse se positionner dans cette course à l’utilisation d’énergies renouvelables et devenir un hub », a déclaré le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures.

Stratégie réaliste

Selon le ministère, l’hydrogène vert est le compromis le plus réaliste entre la protection de l’environnement, l'industrialisation de l'Afrique et la convergence économique entre Nord et Sud. Madagascar a tous les atouts pour écrire sa propre "success story". Le MEH appelle tout un chacun, les organismes nationaux et internationaux, les gouvernements de chaque pays en Afrique et dans le monde à se donner la main, à se tourner et à investir dans l’hydrogène vert, pour un avenir plus propre et plus sain afin d’accélérer l'atteinte des Objectifs de développement durable. A noter que comptant pour environ 4% des gaz à effet de serre, le continent africain est celui qui pollue le moins. Mais cette partie du monde où se trouve Madagascar est contrainte de se développer dans un contexte global de transition énergétique. Cependant, il est nécessaire de disposer de l’infrastructure énergétique adéquate pour commencer la production d’une telle source d’énergie. Notons que l’hydrogène, fabriqué à partir d’un processus d’électrolyse de l’eau, est dit vert si ce dernier est réalisé à partir d’électricité renouvelable. Une autre dimension à prendre en compte est celle de l’investissement dans les infrastructures de stockage et de sécurité. A noter, en effet, que l’hydrogène exige une technologie particulière et une bonne maîtrise des processus de conservation. Pour Madagascar, il s’agit donc, si le jeu en vaut la chandelle, d’engager un processus visant à maîtriser cette nouvelle filière tout en identifiant les possibilités pour financer les projets à développer.

La rédaction

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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