Publié dans Economie

Coût de la vie - Une hausse généralisée ressentie par les portefeuilles

Publié le lundi, 26 juin 2023

Inquiétant. D’une simple cigarette jusqu’à un sac de riz, en passant par les pâtes et autres produits de première nécessité, le portefeuille des familles à revenu faible ou moyen se retrouve dans le désarroi. En effet, le dernier rapport concernant l’indice des prix à la consommation régional, publié par l’Institut national des statistiques (INSTAT), notamment pour la Région d’Analamanga est sans 

appel. A tous les niveaux, les hausses de prix à la consommation sont observées. Certes, moins important dans tel ou tel secteur mais dans d’autres, l’augmentation des prix s’avère être intenable pour le cas de la plupart des ménages à revenu modeste. En effet, en variation en glissement annuel, dernièrement, les prix à la consommation à Antananarivo ont augmenté de 9,49 %. Les prix de l’énergie affichent des hausses importantes de 11,43 %. Par rapport à l’année précédente, les prix des PPN ont augmenté de 8,19  %, et ceux du riz ont haussé de 4,50 %. 

Selon l’origine des produits, les prix des « produits locaux » augmentent de 8,96 % et contribuent de 83,39 % à la variation des prix dans l’ensemble. Les prix des « produits semi- importés » augmentent le plus (+16,55 %). Ceux des « produits importés » affichent une hausse de 6,58 %. Selon le secteur de production, les prix des « services publics » augmentent fortement (+24,68 %), suivis par une importante hausse de prix des « produits manufacturés industriels » et des « produits vivriers non transformés », respectivement de 15,17 % et de 12,12 %. Des variations positives des prix sont aussi notées sur les « produits vivriers transformés », des « produits manufacturés artisanaux » et des « services privés », respectivement de 4,84 %, de 7,34 % et de 6,42 %.

Ménages modestes

Ainsi, du fait des profils de dépense différents, de leur propension à consommer une part plus élevée de leurs revenus, à épargner moins et à subir des contraintes de liquidité plus fréquemment que les ménages à revenus élevés, les ménages les plus modestes présentent un risque de défaut plus élevé. Par ailleurs, les secteurs les plus affectés ces derniers temps, selon la fonction des produits, les prix de l’« hôtellerie, café, restauration » varient le plus et augmentent de 43,23 %, suivis de loin par l’augmentation des prix de l’« ameublement, équipement ménager et entretien courant » (+20,87  %) et ceux des « transports » (+15,21  %). Des augmentations de prix relativement faibles s’observent sur le « logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » (+0,78 %). Les prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées », de l’« enseignement, éducation » et des « autres biens et services » varient à des taux presque similaires, respectivement de 10,14 %, de 8,48 % et de 13,02 %. A cet effet, les prix à la consommation à Antananarivo augmentent de 2,35 %. Tandis que ceux des PPN et de l’« énergie » ont connu une hausse, respectivement de 0,79 % et de 3,03 %. Selon l’origine des produits, les prix des « produits semi importés » enregistrent la plus importante augmentation (+3,29  %). Les prix des « produits locaux » et des « produits importés » augmentent respectivement de 2,28 % et de 1,86 %.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Vandalisme légal ?
    La Grande île «retombe de nouveau » dans l’implacable piège de la crise politique. L’image flagrante de quelqu’un qui marche sur le fil d’un rasoir, d’un fil-de-fériste ou d’un équilibriste qui joue au prix de sa vie à une altitude proche de la pointe de la Tour Eiffel colle sur les réalités du pays à ce moment précis. La moindre maladresse sinon d’inattention, on risque le pire !

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