Publié dans Economie

Commerce - Une mission économique en Israël en gestation

Publié le jeudi, 20 juillet 2023
 Les membres du CCISMA Les membres du CCISMA Crédit photo : CCISMA

Nouveaux marchés à conquérir. C’est en ce sens que la Chambre de commerce Israël- Madagascar (CCISMA) annonce la tenue d’une mission économique en direction d’Israël qui sera effectuée par les opérateurs malagasy du 14 au 24 octobre prochain à Tel-Aviv. Une occasion de convergence d’opportunités d’affaires, selon le ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation (MICC). Ce sera l’occasion pour Madagascar de présenter à ce pays ses principaux potentiels dans tous les domaines. La délégation sera composée d’opérateurs de divers secteurs et la mission sera organisée avec l’appui du MICC, du ministère des Affaires étrangères (MAE) et de l’Economic development board (EDBM). Selon les responsables de la CCISMA, « Cette première mission économique sera axée principalement sur une foire de B2B tous secteurs confondus dont le TIC, l’agribusiness, le textile, l’artisanat, le service et le tourisme ». Par ailleurs, des opérateurs israéliens veulent investir dans la Grande île tout en participant au transfert de technologies afin de contribuer au développement économique du pays. D’ailleurs, dans cadre de la préparation de cette mission, une séance d'information aura lieu, aujourd’hui au siège de la Chambre de commerce et d’industrie à Antaninarenina.

Bilatérale

L’objectif étant de renforcer les relations bilatérales à travers cette Chambre entre Israël et la Grande île, notamment avec l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre les deux pays qui est également envisagée pour développer le tourisme car les Israéliens sont nombreux à vouloir découvrir la nature cinq étoiles de la Grande île. D’ailleurs, on constate également que de nombreux voyages organisés sont réalisés pour permettre aux Malgaches d’effectuer un pèlerinage en Israël. Les filières vanille, fruits tropicaux et épices de Madagascar intéressent aussi les opérateurs israéliens. Ainsi, dans la même foulée, ce sera une opportunité de percer de nouveaux marchés en Israël face à une énorme demande estimée à 600 millions de consommateurs, incluant les pays périphériques, outre la promotion des produits et des opportunités d’affaires à Madagascar. A rappeler que les relations entre les deux pays ne datent pas d’hier. Il y a de cela une décennie, une convention de franchise douanière entre les deux pays a déjà été signée. Cet accord de libre-échange est cependant assorti de dispositions sur les marchandises prohibées telles que les armes et les produits toxiques. D’ailleurs, l’Etat hébreu était notamment dynamique dans le domaine de l’agriculture et de la sécurité. Plus d’un se souviennent des plantations d’agrume, notamment des oranges à Bezaha, du côté de Morondava. En matière de sécurité, les Israéliens étaient très présents dans la formation de la Police de l’époque. Mais les investisseurs israéliens sont intéressés par les infrastructures publiques telles que les routes.

La rédaction

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff