Publié dans Economie

Secteur énergétique - La Banque européenne d’investissement réaffirme son soutien

Publié le vendredi, 21 juillet 2023

Renforcer le réseau électrique national. C’est toujours dans cette optique que le Projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie à Madagascar (PRIRTEM) a été lancé il y a quelques années. Un programme dont le processus de réalisation est toujours en cours et sur lequel la Banque européenne d’investissement (BEI) vient de réaffirmer son engagement ainsi que son soutien technique et financier. 

Dans le contexte actuel, l’offre en électricité reste insuffisante au niveau national dans la mesure où le pays fait face à une croissance étouffée en termes de demande. La confirmation d’appui de la BEI tombe ainsi à point nommé. Pour rappel, ce programme vise l’interconnexion des trois grands réseaux électriques de Madagascar. La mise en place du PRIRTEM entre dans le cadre de l’objectif de l’Etat malagasy visant à doubler la production d’électricité d’ici 2030, et à un prix acceptable. 

Un objectif parfaitement réalisable, compte tenu des projets qui sont déjà mis en place pour l’atteindre, a fait savoir le ministre de tutelle, soulignant au passage que le PRIRTEM a pour finalité d’interconnecter toutes les grandes villes de Madagascar d’ici quelques années à travers l’installation des autoroutes interconnectées allant du nord au sud du pays. La phase 1 du projet est ainsi concentrée sur le renforcement et l’interconnexion des deux réseaux interconnectés d’Antananarivo (RIA) et de Toamasina (RIT), ainsi que l’électrification des localités et zones rurales tout au long de la route nationale 2.

Autoroute électrique

Par ailleurs, le projet prévoit la construction d’une ligne électrique à 220kV, d’une capacité de 120 MW et d’une longueur de 267 km entre Antananarivo et Toamasina, de même que l’électrification des localités rurales le long du corridor de la ligne haute tension. En effet, le système électrique actuel se compose de trois régions disposant de réseaux interconnectés (Antananarivo, Toamasina et Fianarantsoa)  et de 130  centres en réseaux isolés. Alors que les réseaux interconnectés comprennent  des  centrales   hydroélectriques, les centres sont pour la plupart alimentés  par  des  groupes thermiques  fonctionnant  essentiellement  au  gasoil.  La  puissance totale installée s’élevait à 699 MW il y a quelques années, dont 315 MW figurent dans le patrimoine propre de la JIRAMA qui est l’exploitant unique en distribution. 

La production propre de la JIRAMA est soutenue par de multiples  petits  producteurs  privés  disposant  essentiellement  de  groupes  électrogènes  fonctionnant au  gasoil. 58 %  de  cette  puissance  installée  étaient  indisponibles,  faute  de  ressources pour la mise en œuvre d’une  maintenance  appropriée. La  compagne nationale d’eau et d’électricité,  avec  les  producteurs  privés  et  les bailleurs, ont produit 1.542 GWh au début du programme. Cette énergie livrée a été couverte à 75 % par la production d’origine thermique et à 25 % par la production hydroélectrique. Les délestages font partie des mesures prises dans la gestion quotidienne du service  électrique, et cela en raison du faible taux de disponibilité des groupes servant à la production d’électricité, et également pour cause de rationnement des combustibles dont le coût est estimé à deux fois plus par rapport au chiffre d’affaires de la JIRAMA.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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