Ces mesures comprennent l'établissement d'un prix plancher, l'octroi d'agréments aux opérateurs s'engageant à respecter les procédures telles que le rapatriement des devises, ainsi que l'appel à manifestation d'intérêt pour la sélection des acheteurs internationaux. Lors d'une réunion, le ministre du Commerce a été catégorique « Il n'y a plus de place pour les fraudeurs et les opportunistes parmi les importateurs. » Il a expliqué que, étant donné que le kilogramme de vanille verte se négocie à 75 000 ariary auprès des producteurs, le prix de la vanille préparée est donc de 500 000 ariary, compte tenu du fait que cinq à six kilogrammes de vanille verte sont nécessaires pour produire un kilogramme de vanille préparée.
Stabilité
Ainsi, les 250 dollars restent le prix plancher sur la scène internationale. Cependant, malgré ces mesures et ces déclarations fermes, les producteurs de vanille continuent de faire face à des défis. Les chiffres de l'exportation décevants soulignent la nécessité d'une réévaluation constante des politiques en place. Les acteurs du secteur espèrent que l'Etat continuera à travailler en étroite collaboration avec eux pour résoudre les problèmes qui persistent. La vanille est un élément clé de l'économie malagasy, et des milliers de familles dépendent de cette culture pour leur subsistance. Par conséquent, la stabilité de ce secteur revêt une importance capitale pour le bien-être économique du pays. Les producteurs de vanille expriment également des préoccupations quant à la viabilité à long terme de la culture de la vanille. Les défis tels que les variations climatiques, les maladies des plantes et la pression croissante sur les terres agricoles rendent impérative l'adoption de pratiques durables et la recherche de nouvelles stratégies pour soutenir cette industrie. Dans l'ensemble, la libéralisation de l'exportation de la vanille à Madagascar a été une étape importante, mais les résultats mitigés mettent en lumière la nécessité d'une gestion attentive et d'une collaboration continue entre le Gouvernement et les producteurs pour assurer un avenir ce secteur clé pour l’économie du pays.
Hary Rakoto