Publié dans Economie

Mines et ressources stratégiques - La transparence du secteur au centre des attentions

Publié le lundi, 16 octobre 2023
Mines et ressources stratégiques - La transparence du secteur au centre des attentions Crédit photo : MMRS

Le débat public sur « Les enjeux de la transparence du secteur extractif à Madagascar », organisé par l’Initiative pour la transparence des industries extractives (EITI-Madagascar), a marqué un tournant dans la recherche de solutions pour garantir une meilleure gestion des ressources non renouvelables du pays. Cet événement, qui s'est tenu au Centre de monitorage des industries extractives à Madagascar, sis à Ivato et en ligne simultanément, a rassemblé un large éventail de parties prenantes, notamment des représentants gouvernementaux, des parlementaires, des entreprises extractives, des ONG, des experts en développement durable et des citoyens engagés.
Le principal objectif de ce débat public était de renforcer la transparence dans la gouvernance du secteur extractif à Madagascar, un objectif primordial pour un pays riche en ressources naturelles telles que les minéraux, le pétrole et le gaz. La transparence est un élément clé pour garantir que les revenus provenant de l'exploitation de ces ressources bénéficient véritablement au développement du pays et au bien-être de ses citoyens. Le Comité national de l'EITI-Madagascar, qui comprend des représentants de la Société sivile, des industries extractives et de l'Administration, joue un rôle central dans la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance du secteur extractif. En réunissant ces différentes parties prenantes, l'EITI-Madagascar crée un espace propice à la discussion et à la collaboration pour résoudre les problèmes liés à la gestion des ressources extractives.
Pratiques préventives
Le champion EITI Madagascar, Rakotomalala Herindrainy Olivier, ministre des Mines et des Ressources stratégiques, a souligné l'importance de ce débat. Il a déclaré que « l'objectif est de favoriser des échanges entre les parties prenantes, afin de déterminer des pratiques préventives qui garantiront la durabilité des ressources du pays, en particulier dans le contexte de la transition vers une économie verte et durable ».
Le ministre a également insisté sur le fait que la transparence est un élément clé de la lutte contre la corruption ainsi que de la promotion de la responsabilité dans la gestion des ressources extractives. Il a souligné que le secteur extractif doit être géré de manière à ce que les revenus générés contribuent au développement du pays, à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration des conditions de vie de la population. En fin de compte, le débat public sur les enjeux de la transparence du secteur extractif à Madagascar a été un pas en avant dans la bonne direction. Il a permis à toutes les parties prenantes de discuter ouvertement des problèmes et des défis auxquels est confronté le secteur, et de proposer des solutions pour une meilleure gouvernance. La transparence et la responsabilité sont des éléments essentiels pour s'assurer que les ressources du pays sont gérées de manière durable et au bénéfice de tous les Malagasy.
Hary Rakoto

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff