Publié dans Economie

Ouverture de la campagne de litchis - Les opérateurs de l’Atsinanana dans les starting-blocks

Publié le vendredi, 17 novembre 2023

La saison du litchi, l'un des fruits emblématiques du pays, débutera le 21 novembre prochain dans les Régions d'Atsinanana et d'Analanjirofo. Alors que les producteurs se préparent à une récolte prometteuse, les autorités locales mettent en place des mesures pour faciliter le déroulement de la campagne, avec un guichet unique ouvert dès hier dans la Région d'Atsinanana. 

Le guichet unique, chargé de simplifier les procédures administratives liées à la campagne de litchi, traite notamment les demandes d'autorisation de collecte. Selon le Gouvernorat de la Région d'Atsinanana, le tarif de patente de l'année précédente sera maintenu, évitant ainsi toute augmentation pour les producteurs engagés dans cette campagne cruciale. Une nouveauté cette année concerne le paiement du droit de stationnement spécial « litchis », lequel devra s'effectuer exclusivement au niveau du guichet unique. Cela vise à rationaliser les opérations liées à la collecte et à assurer une gestion efficace des ressources. 

La Commune urbaine de Toamasina, en vue de faciliter le déplacement des véhicules de collecte, a dédié un espace de stationnement spécifique situé entre le lycée technique et le terrain dudit lycée. Les autorités locales insistent sur le respect strict de l'organisation mise en place pour cette campagne. Les véhicules de collecte seront tenus de stationner uniquement dans les zones désignées, et il leur est formellement interdit de le faire de manière anarchique dans toute la ville. Cette mesure vise à garantir un flux de circulation fluide, tout en assurant une logistique efficace pour la collecte des litchis. Il est à noter que ces initiatives s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie globale visant à soutenir l'industrie du litchi qui occupe une place prépondérante dans l'économie locale, tout en maintenant les tarifs et en optimisant les procédures logistiques.

Qualité 

Les attentes sont élevées et les mesures mises en place visent à assurer une récolte fructueuse, tout en favorisant une collaboration harmonieuse entre les producteurs, les autorités locales et les autres parties prenantes de la filière « litchi » à Madagascar. Dans le cadre de cette campagne, les autorités mettent également l'accent sur la qualité des produits. Un contrôle rigoureux sera effectué tout au long du processus, depuis la collecte jusqu'à la distribution sur le marché. Des normes strictes seront appliquées pour garantir que seuls les fruits de la plus haute qualité parviennent aux consommateurs locaux et internationaux. Cette démarche vise à renforcer la réputation des litchis malgaches sur les marchés mondiaux et à maintenir la confiance des consommateurs. 

Parallèlement, des programmes de sensibilisation sont prévus pour informer les producteurs sur les meilleures pratiques agricoles, notamment en matière de gestion des cultures, de traitement post-récolte et de respect des normes sanitaires. Ces initiatives visent à renforcer les compétences des agriculteurs locaux, à accroître leur productivité et à promouvoir des pratiques durables dans l'industrie du litchi. Dans le contexte de la mondialisation des marchés, la demande croissante de litchis malgaches sur la scène internationale offre des opportunités importantes pour les producteurs locaux. Les autorités travaillent en étroite collaboration avec les acteurs de l'industrie pour explorer de nouveaux marchés et établir des partenariats stratégiques. Des délégations commerciales sont attendues pour promouvoir les litchis de Madagascar et renforcer les liens avec les distributeurs étrangers. 

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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