Publié dans Economie

Ministère de la pêche - Pisciculture

Publié le mardi, 21 novembre 2023
Ministère de la pêche - Pisciculture Crédit photo : Ministère de la pêche

Un pilier économique essentiel. La pisciculture joue un rôle important dans l'économie malagasy, soutenant 273 827 pêcheurs artisanaux en mer et en eau douce. Cette activité dynamique n'est pas simplement une source de revenus, elle est également le moteur financier de plus de 65 000 familles à travers le pays, selon le ministère de la Pêche et de l'économie bleue. En 2022, la production de la pêche artisanale a atteint 98 000 tonnes, illustrant la croissance constante de ce secteur vital. Cette réussite n'est pas seulement une histoire de chiffres, mais aussi une narration d'amélioration du niveau de vie pour de nombreuses communautés malagasy. La contribution de la pêche artisanale à l'amélioration du niveau de vie et à la lutte contre la pauvreté ne peut être négligée. Non seulement elle offre des opportunités d'emploi aux pêcheurs locaux, mais elle crée également des retombées économiques positives qui se répandent à travers tout le tissu social.
Relâchement massif d'alevins
Madagascar, riche de ses lacs favorables à la pisciculture, lance actuellement une campagne de rempoissonnement, dirigée par la Direction régionale de la pêche et de l'élevage de bétail (DRPEB). La DRPEB orchestre une opération de lancement d'alevins dans les lacs d'Analamanga, en respectant la période de fermeture des eaux édictée par le ministère. Au lac de Tsiazompaniry une superficie de 2 333 ha, une zone stratégique de la région, 20 000 tilapias et carpes ont été déversés en collaboration avec trois organismes couvrant les Communes d'Ambohimiadana, Tankafra, Morarano, et Anosibe Trimoloharano. Au lac Mamamba, situé à Amboaroy, District d'Ambohidratrimo, l'opération a permis le relâchement de 10 000 carpes et 1 000 trondro gasy « « cyprins dorés, » grâce à la collaboration avec l'organisation locale Loharanontsoa. Cette démarche vise à accroître la production de poissons, améliorant ainsi les revenus des pêcheurs. L'objectif ultime est d'augmenter la consommation de protéines animales, contribuant ainsi à l'autosuffisance alimentaire tant recherchée par l'Etat.
Gestion durable pour une pisciculture prospère à Madagascar
A Madagascar, l'essor vers une gestion durable de la pisciculture, notamment de l'élevage de carpes, de trondro gasy, et de tilapia, prend une importance. Ces espèces, prisées sur le marché national, deviennent des acteurs essentiels dans la quête de renforcement de la sécurité alimentaire et de stimulation de l'économie locale. Ces poissons, fortement demandés sur le marché national, représentent non seulement une source de protéines mais également un moteur économique. Les associations de pêcheurs impliquées dans cette initiative se sont engagées à respecter leurs obligations en matière de gestion durable de ces ressources aquacoles. Cet engagement souligne l'importance de préserver l'équilibre des écosystèmes lacustres malagasy. Au-delà de l'aspect nutritionnel, l'élevage de ces espèces génère des opportunités économiques majeures. Le trondro gasy, espèce endémique, et le tilapia sont devenus des moteurs économiques, créant des perspectives de revenus pour les pisciculteurs et stimulant l'économie locale par une demande croissante. En offrant une alternative viable à la pêche traditionnelle, l'élevage de carpes, trondro gasy, et tilapia permet aux communautés locales de diversifier leurs moyens de subsistance. Ces espèces, connues pour leur adaptabilité aux conditions locales, s'inscrivent comme des solutions flexibles aux besoins changeants des populations. La promotion ciblée de l'élevage vise également à instaurer une gestion pérenne des ressources aquacoles. En mettant l'accent sur la préservation et la reproduction contrôlée, ces programmes visent à assurer la durabilité de ces espèces emblématiques dans les écosystèmes lacustres malagasy.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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