Publié dans Economie

Train urbain - Opérationnel en début 2024

Publié le jeudi, 07 décembre 2023
Train urbain - Opérationnel en début 2024 Crédit photo : Leziany

Un tournant majeur dans les transports. Le tant attendu « Train urbain » d'Antananarivo sera opérationnel dès le début de 2024 a annoncé Valery Ramonjavelo ministre des Transports lors de la journée de l'aviation civile internationale. Cette déclaration confirme les engagements du Président Andry Rajoelina envers la population d'Antananarivo, offrant une solution pour contourner les embouteillages fréquents dans la Capitale. Bien que l'ouverture initiale ait été prévue pour août dernier, des travaux d'amélioration ont été nécessaires, retardant légèrement la mise en service du train urbain. Les ajustements actuels sur les lignes de correspondance visent à minimiser l'attente entre les trajets, offrant une expérience plus fluide aux voyageurs. Chaque train utilisé pour cet effet peut accueillir jusqu'à 300 personnes. Le ministre a souligné que le train urbain fait partie des grands projets du Président, aux côtés d'initiatives telles que le développement du réseau téléphérique. L'année 2024 s'annonce ainsi comme une période charnière avec l'introduction de ces nouveaux moyens de transport. A noter également que le transport de marchandises par chemin de fer entre Antsirabe et Toamasina a récemment débuté, élargissant davantage les horizons du transport ferroviaire à Madagascar.
Un investissement de 100 millions de dollars pour revitaliser Madagascar Airlines et assurer son indépendance financière
 Lors de cette journée, le ministre a annoncé un plan visant à réhabiliter la compagnie aérienne nationale, Madagascar Airlines, nécessitant un investissement total de 100 millions de dollars. Cette initiative vise à redonner vie à l'entreprise qui fait actuellement face à d'énormes dettes. Selon le ministre, la Banque internationale a déjà débloqué une somme de 20 millions de dollars pour soutenir ce projet. Les efforts se poursuivent activement avec d'autres partenaires, et il est souligné que ces partenaires n'utiliseront pas de fonds publics pour contribuer au reste de l'investissement nécessaire. "Nous sommes ravis de l'engagement initial de la Banque internationale, qui représente une première étape dans la réalisation de notre vision de redynamiser Madagascar Airlines", a déclaré le ministre. Il a également souligné que les partenaires impliqués dans ce processus sont des acteurs clés du secteur privé, prêts à investir dans le redressement de la compagnie aérienne nationale. L'objectif de cette initiative est de rendre Madagascar Airlines indépendante financièrement. Actuellement accablée par des dettes considérables, l'entreprise publique est confrontée à des défis importants qui ont affecté ses opérations au fil des ans. "Nous sommes confiants que, d'ici trois ans, Madagascar Airlines sera entièrement récupérée, et nous travaillons diligemment pour mettre en œuvre des mesures efficaces qui garantiront son redressement durable", a ajouté le ministre.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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