Publié dans Economie

Sériciculture - Appel de détresse de la filière « ver à soie » 

Publié le mercredi, 10 janvier 2024
Sériciculture - Appel de détresse de la filière « ver à soie »  Crédit photo : Jeannot Ratsimbazafy

Le « Le mûrier », sis à Talata Andraikiba, dans la capitale du Vakinankaratra, est une entreprise individuelle travaillant dans l’exploitation du ver à soie en général, comme le ver à soie d’élevage et le ver à soie sauvage.
Cette petite entreprise personnelle a été fondée par son directeur-propriétaire Hilaire Ranoasy en 1998 et est toujours en pleine exploitation actuellement.
A souligner que le « Le mûrier », depuis son existence, travaille avec les paysans de la capitale du Vakinankaratra, surtout avec ceux qui se sont spécialisés dans la filière de l’élevage du ver à soie domestique dans les campagnes environnantes. C’est dire que « Ce secteur est également générateur d’emplois, source de revenus pour ces intéressés qui comptent plus d’une cinquantaine aujourd’hui », dixit Hilaire Ranoasy.
Toujours, d’après ce dernier, ce sont les responsables au sein du « Le mûrier » eux-mêmes qui fournissent à ces éleveurs les œufs ou graines du ver à soie à traiter ou à élever. L’éclosion se fait en un mois et dix jours et ce, jusqu’à ce qu’ils deviennent des cocons. Ainsi, toutes les transformations nécessaires de ces cocons se font sur place au centre du « Le mûrier » à Talata Andraikiba. C’est-à-dire, filature, teinture et tissage …
A souligner que différents produits réalisés par « Le mûrier » sont vendus sur place ou sur commande. Tels, entre autres, écharpes, lambamena ou linceuls.
Ver à soie sauvage
Il vit et se propage dans les milieux naturels où pousse généralement une forêt de « tapia » (genre d’arbres fruitiers sauvages). On les trouve surtout dans le District d’Antsirabe II, à Analatapia au sud, sur la RN7, et à Ranohira, dans la région de Toliara.
Selon les dires de Hilaire Ranoasy, « la transformation et le traitement du ver à soie sauvage se traite manuellement comme celle du ver à soie d’élevage d’ailleurs ».
Et Hilaire Ranoasy de poursuivre que « la filière du ver à soie ou sériciculture rencontre actuellement des difficultés, notamment par l’absence des touristes nationaux et étrangers surtout, et ce, depuis 2019, période à laquelle le Covid-19 a sévi à Madagascar. Toutefois, même à actuellement, cette difficulté persiste encore, alors que ce secteur du ver à soie est aussi pourvoyeur de devises pour la Grande île.
D’autre part, déplore Hilaire Ranoasy, « Il existe aussi la maladie du ver à soie durant l’élevage, et pour cause l’utilisation de pesticides par le service du ministère de l’Agriculture s’occupant des maraîchages et des cultures vivrières.
A cet effet, les paysans éleveurs de ver à soie rencontrent des difficultés face à l’impact négatif de ces produits chimiques devenus de vrais poisons sur ces petites bestioles ‘‘génératrices d’emplois’’ et à la longue, souligne Hilaire Ranoasy, risque leur disparition totale.
Ainsi, un SOS est lancé à l’endroit du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage afin que des mesures appropriées soient prises.
Jeannot Ratsimbazafy
 

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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