Publié dans Economie

Fonds monétaire international - Une délégation malagasy aux Réunions de printemps

Publié le vendredi, 05 avril 2024

La Grande île se prépare à participer aux Réunions de printemps du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues se dérouler du 15 au 20 avril à Washington (Etats-Unis). La décision d'envoyer une délégation malagasy à cet événement a été approuvée par le Conseil du Gouvernement du 19 mars. Le ministre malagasy chargé de l’Economie et des Finances figure parmi ceux qui devront assister à cette réunion, par le devoir de sa charge. Plusieurs réunions ministérielles sont d’usage organisées à cette occasion, notamment celles des ministres des Finances et des gouverneurs de banque centrale des pays du G20 et du G7. 

Comme il a été présenté dans le site officiel des organisateurs de l’évènement, « ces réunions offrent à chacun une occasion sans équivalent d’entendre le point de vue de tous les acteurs du développement : gouverneurs de banque centrale, ministres, dirigeants du secteur privé, représentants de la société civile, jeunes leaders et chercheurs. Ensemble, nous nous pencherons sur les défis les plus urgents de notre temps et sur les solutions qui permettront de favoriser la croissance, l’équité et la prospérité pour tous ». Plusieurs défis ont émaillé les réunions de 2023, et qui ont été notamment tirés des séquelles mondiales laissées par la pandémie de Covid-19, suivis de la guerre en Ukraine et qui ont soit menacé soit ébranlé l’économie, le commerce, la sécurité alimentaire et l’approvisionnement maritime de plusieurs pays vulnérables et à faibles revenus. 

Croissance et stabilité

Les réunions de 2023 discutaient entre autres les thèmes suivants : « croissance et stabilité en temps de crise », « redéfinir le développement et renforcer la résilience », « venir au bout de la dette et générer de la croissance », « accélérer le développement en temps de crise », « promouvoir la place des femmes dans l’entreprenariat et le leadership », « favoriser les chaînes d’approvisionnement durables et inclusifs », « investir dans le capital humain pour accélérer la transition écologique ». L'engagement de Madagascar à participer à cet évènement rempli d’enjeux économiques mondiaux a été souligné dans la décision du Conseil gouvernemental. La Grande île figure parmi les pays qui dépendent fortement des aides venant des bailleurs et des pays partenaires, tant bilatéraux que multilatéraux. 

Selon un communiqué officiel, l'une des priorités de la délégation malagasy sera de poursuivre les discussions avec les hauts responsables du FMI et de la Banque mondiale, notamment au sujet de l’obtention d’un financement entrant dans le cadre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), initiée par le FMI. Des négociations y afférentes auraient été déjà entamées. Le pays travaille également en étroite collaboration avec la Banque mondiale sur des réformes visant à renforcer son soutien aux politiques de développement (DPO) à Madagascar, fragilisées par la pauvreté, les chocs climatiques, et plusieurs types de vulnérabilité.

 

Carinah M.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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