Publié dans Economie

Partenariat public-privé - Les procédures de contrôle fiscal passent à la loupe

Publié le mercredi, 24 avril 2024

Stratégique. Le Carlton Anosy a récemment accueilli le premier atelier conjoint organisé par la Direction générale des impôts (DGI) et l'Organisation des Experts en gestion, plus connue sous le nom de l'Ordre des Experts comptables et financiers de Madagascar (OECFM). Dans un contexte où la bonne gestion des finances publiques revêt une importance capitale pour le développement durable et la stabilité économique du pays, ce partenariat entre la DGI et l'OECFM revêt une importance capitale. Il s'agit d'un engagement mutuel à renforcer les capacités institutionnelles et à promouvoir une culture fiscale responsable parmi les acteurs économiques du pays. Ainsi, cette rencontre stratégique, qui s'est déroulée hier, s'inscrit dans le cadre d'un programme visant à renforcer le partenariat entre ces deux entités-clés du pays.

"S'écouter, avoir le même point de vue est la première étape pour améliorer la qualité du contrôle fiscal", a affirmé Germain, directeur général des impôts durant l'atelier qui a été l'occasion d'aborder plusieurs thèmes cruciaux, notamment les stratégies de mise en œuvre des obligations fiscales, également appelées "procédures fiscales", ainsi que les méthodologies de contrôle fiscal. Les participants, comprenant des représentants de la Division du contentieux (DLFC), de la Division de la recherche et du contrôle fiscal (DRCF), de la Division de la fiscalité des entreprises (DGE) et du Bureau régional des Impôts des Entreprises (SRE) d'Analamanga, ont échangé leurs points de vue sur ces sujets-clés. Cet échange entre la DGI et l'OECFM s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large visant à promouvoir l'éducation fiscale des citoyens et à améliorer la transparence fiscale dans le pays. En travaillant main dans la main, ces deux institutions entendent réaliser des objectifs communs et renforcer les recettes fiscales pour soutenir le développement économique du pays. 

Fiscalité transparente

Cette première réunion marque ainsi le début d'une collaboration entre la DGI et l'OECFM, ouvrant la voie à une coopération continue pour une fiscalité plus transparente et équitable à Madagascar. A travers cet atelier, les participants ont eu l'opportunité de partager leurs expériences et leurs meilleures pratiques en matière de contrôle fiscal, contribuant ainsi à renforcer les capacités techniques et opérationnelles des deux entités. En encourageant le dialogue et la collaboration, cet événement marque le début d'une nouvelle ère de coopération fructueuse entre le secteur public et le secteur privé dans le domaine de la fiscalité à Madagascar. En outre, cette initiative témoigne de l'engagement continu du Gouvernement malagasy à promouvoir la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques. En renforçant les liens entre les institutions publiques et les organisations professionnelles, le Gouvernement cherche à promouvoir un environnement propice aux investissements et à favoriser une croissance économique inclusive et durable dans le pays. A l'issue de cet atelier, des engagements concrets ont été pris pour renforcer la collaboration entre la DGI et l'OECFM, notamment par le biais de la mise en place de mécanismes de suivi et d'évaluation réguliers. En travaillant ensemble de manière transparente et efficace, ces deux institutions sont déterminées à faire progresser la cause de la justice fiscale et contribuer au développement socio-économique de Madagascar. En somme, cet atelier de coopération entre la DGI et l'OECFM représente une étape importante dans la consolidation des relations entre le secteur public et le secteur privé dans le domaine de la fiscalité à Madagascar. En encourageant le dialogue et la collaboration, cet événement contribue à renforcer les capacités institutionnelles et à promouvoir une culture fiscale responsable, essentielle pour assurer un développement économique durable et équitable dans le pays.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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