Publié dans Economie

Transparence et bonne gouvernance - Le Portail d'informations commerciales opérationnel

Publié le mercredi, 01 mai 2024

Dans une démarche résolue vers plus de transparence et d'efficacité pour la conduite des affaires, Madagascar a inauguré le Portail d'informations commerciales de Madagascar (PICM), mardi dernier à Anosy. Ce lancement marque un tournant dans la façon dont les entreprises, les entrepreneurs, les agriculteurs, les producteurs, les coopératives, les chercheurs et le grand public interagissent avec les processus commerciaux dans le pays. Le ministre de la Promotion de l'industrie et du commerce, Edgard Razafindravahy, a exprimé son engagement à lutter contre la corruption et à promouvoir la transparence dans toutes les sphères de l'activité économique.

Lors d'une allocution au Carlton Anosy, il a souligné que le PICM offrira un moyen transparent et efficace aux citoyens de Madagascar  afin d’accéder aux informations commerciales essentielles et de mener leurs affaires sans les entraves de la corruption. "Maintenant, au lieu de naviguer dans les méandres bureaucratiques et de devoir éventuellement verser des pots-de-vin pour obtenir une réponse satisfaisante, vous pouvez simplement vous rendre sur le site web du PICM, remplir un formulaire et accéder aux informations nécessaires", a déclaré le ministre Razafindravahy. 

Développement industriel

Le PICM servira de plateforme centrale pour un large éventail de services et d'informations commerciales. En accédant simplement au lien www.pic.commerce.mg, les utilisateurs auront accès à des statistiques commerciales actualisées, des directives de marketing, ainsi qu'à la possibilité de remplir des documents officiels en ligne telles que les demandes d'autorisation d'exportation. Parmi les fonctionnalités du PICM, l’on trouve des directives détaillées pour la création de coopératives, visant à encourager une économie coopérative dynamique. De plus, le Portail fournira des informations cruciales sur la mise en œuvre du projet ODOF (One District One Factory), offrant ainsi aux entrepreneurs intéressés un aperçu des opportunités de gestion dans des zones industrielles compétitives. L'avènement du PICM promet de réduire considérablement les obstacles bureaucratiques auxquels sont confrontés les entrepreneurs malagasy, ce qui se traduira par des économies de temps et d'argent aux entreprises. En facilitant l'accès aux informations procédures commerciales, le portail accélérera également le rythme du commerce dans le pays, renforçant ainsi le réseau commercial malgache. En résumé, le Portail d'informations Commerciales de Madagascar représente une avancée significative vers des pratiques commerciales plus transparentes, efficaces et accessibles pour tous les acteurs économiques du pays. Avec cet outil novateur, Madagascar se positionne comme un pionnier dans la promotion d'un environnement commercial favorable à la croissance économique et au développement durable.

 

Hary Rakoto

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff