Le secteur privé et l'administration fiscale à Madagascar se sont réunis hier dans un dialogue franc et transparent afin de discuter de la réforme fiscale en cours. Germain, directeur général des impôts, a souligné que « l'objectif principal du contrôle fiscal était d'assurer l'égalité entre tous les entrepreneurs en matière d'imposition, identifiant les disparités existantes où certains paient trop peu, tandis que d'autres paient trop ».
Au sein du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et de l'administration fiscale, les représentants du secteur privé ont insisté sur l'importance d'un dialogue constructif pour soutenir cette réforme. Ils ont unanimement convenu que cette initiative ne devrait pas pénaliser les entreprises respectueuses de leurs obligations fiscales, mais plutôt les aider à prospérer en améliorant les lois fiscales. Les discussions ont également mis en lumière l'importance de maintenir des taxes professionnelles équitables pour tous les acteurs du marché. Un autre point important abordé lors de la réunion était celui du recouvrement forcé.
Les participants ont souligné que « cette mesure était conçue pour garantir le respect des obligations fiscales sans nuire aux entreprises ». Ils ont également convenu que « l'amélioration du contrôle fiscal et du recouvrement forcé était essentielle pour optimiser l'environnement des affaires à Madagascar ». Dans un esprit de collaboration et de développement, les parties prenantes ont souligné « l'importance de travailler ensemble pour promouvoir un environnement fiscal juste et favorable aux affaires. La réforme fiscale est perçue non pas comme une contrainte, mais comme un moyen d'améliorer la gouvernance fiscale et de soutenir le développement économique du pays ».
Le directeur général des impôts a également évoqué la possibilité de proposer des modifications à la loi fiscale si nécessaire dans l'intérêt de Madagascar. Cette réunion témoigne de l'engagement des acteurs économiques et fiscaux à travailler ensemble pour faire avancer la réforme fiscale à Madagascar. Le dialogue ouvert et transparent reste au cœur de cette démarche, avec comme objectif ultime de créer un environnement fiscal favorable à la croissance économique et au développement durable du pays.
Le GEM, une force unie du secteur privé
Francis Rabarijohn, président du GEM, souligne l'importance du contrôle fiscal pour améliorer les revenus. Il rappelle l'engagement des membres du GEM, incluant des groupes sectoriels tels que le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), la Chambre de commerce et d'industrie France-Madagascar (CCIFM), tous réunis pour établir un dialogue avec la Direction générale des impôts. Avec plus de 120 membres et environ 2.200 entreprises directes et indirectes, le GEM représente une force unie du secteur privé dans les discussions fiscales.
Carinah Mamilalaina