Publié dans Economie

Tourisme et artisanat - Madagascar dévoile une feuille de route pour propulser les secteurs

Publié le vendredi, 10 mai 2024
Tourisme et artisanat  - Madagascar dévoile une feuille de route pour propulser les secteurs Crédit photo : fourni


La Grande île s'est engagée dans une feuille de route pour propulser son tourisme et son artisanat vers de nouveaux sommets. Lors d'une rencontre qui s’est tenue hier avec des bailleurs de fonds internationaux, le pays a dévoilé une série de projets visant à transformer sa position sur la carte touristique mondiale. « Nous aspirons à faire de Madagascar une destination touristique de premier plan, tout en stimulant le secteur artisanal », a déclaré Joël Randriamandranto,  ministre du Tourisme et de l'Artisanat. L'un des projets réside dans le développement du tourisme chez l'habitant, avec la création de 600 nouvelles chambres d'hôtes à travers le pays. « Nous prévoyons également de former les accueillants pour garantir des services de qualité, formalisant ainsi et professionnalisant ce secteur essentiel », a ajouté le ministère. Le projet « Ndao hizaha an'i Madagasikara » vise à diversifier les offres touristiques en créant un jardin botanique. « Ce jardin, qui abritera 360 différentes espèces végétales sur un terrain de 5 hectares, servira également de centre de recherche en biologie, contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité de Madagascar », a expliqué le représentant dudit projet. Avec un investissement vert estimé à 850 millions d’ariary, ce projet représente un engagement envers la conservation et le tourisme durable.

Transparence

La digitalisation des agréments touristiques est également sur le tableau, visant à simplifier les démarches administratives et à renforcer la transparence du processus. « Cela améliorera la qualité des services rendus aux visiteurs et encouragera davantage de touristes à visiter notre  pays », a souligné le ministère. Dans le secteur de l'artisanat, Madagascar cherche à améliorer l'accès aux matières premières et à développer le capital humain par le biais de la formation. Ces efforts s'inscrivent dans une vision plus large du ministère, laquelle vise à attirer un million de touristes d'ici 2028. « Nous nous concentrons sur des segments tels que le tourisme sportif, culturel et de bien-être, tout en explorant de nouveaux marchés en Europe de l'Est, en Inde et en Afrique », a affirmé le ministre. Il a souligné que « la conférence des bailleurs de fonds a été une occasion de concrétiser des partenariats et de mobiliser des ressources pour soutenir ces initiatives. Nous prévoyons de créer plus de 70.000 emplois grâce à l'arrivée de plus d'un million de touristes, positionnant ainsi Madagascar comme une destination touristique de premier plan en Afrique, avec un fort accent sur le développement durable et la diversification de notre offre ».
Les partenariats avec le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), le Centre national de l'artisanat malagasy (CENAM) et le Fonds d'intervention pour le développement (FID), ainsi que l'accord avec l’ONG d’aide humanitaire Welthungerhilfe (WHH) pour la gestion des déchets dans une commune pilote, illustrent l'engagement ferme de Madagascar envers un avenir touristique et artisanal prospère et durable.
Carinah Mamilalaina




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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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