Publié dans Economie

Douane - 1.145 milliards d’ariary de recette en quatre mois

Publié le vendredi, 24 mai 2024



La Douane malagasy a annoncé des résultats financiers et opérationnels impressionnants pour les quatre premiers mois de l’année 2024. Avec une collecte de recettes budgétaires s’élevant à 1.145,0 milliards d’ariary, l’institution démontre une efficacité accrue dans ses opérations de perception. Durant cette même période, le volume des importations enregistrées à la Douane a atteint 6.499,9 milliards d’ariary, soit l’équivalent de 1.447,1 millions USD. Ce chiffre inclut non seulement les importations classiques mais aussi les opérations des entreprises franches et autres transactions non taxables.
En parallèle, les exonérations de droits et taxes à l'importation sur notes de Conseil se sont élevées à 101,5 milliards d’ariary. Ces exonérations jouent un rôle crucial dans le soutien à certaines industries et initiatives gouvernementales, allégeant ainsi le fardeau fiscal pour des secteurs stratégiques et encourageant les investissements. L’Observatoire du délai de dédouanement (ODD) a également présenté des données révélatrices sur l’efficacité des opérations douanières. En avril 2024, 23 % des Déclarations en douane (DAU) ont bénéficié d’une sortie en moins de deux jours calendaires après leur enregistrement dans le système Sydonia, au bureau des douanes de Toamasina-Port. Cette performance reflète une amélioration significative de la rapidité des procédures de dédouanement, facilitant ainsi le commerce et réduisant les délais pour les importateurs. Ces résultats témoignent de l’engagement de la Douane malagasy à améliorer constamment ses services et à maximiser ses contributions aux finances publiques.

Sécurisation des recettes
Les recettes collectées constituent une part importante du budget national, permettant de financer divers programmes de développement économique et social. Les exonérations, quant à elles, montrent la volonté du Gouvernement de promouvoir certains secteurs en réduisant les charges fiscales, ce qui peut stimuler la croissance et l’innovation. Malgré ces performances notables, la Douane malagasy doit continuer à faire face à plusieurs défis. La lutte contre la fraude et la contrebande demeure une priorité pour sécuriser les recettes et garantir une concurrence loyale. De plus, la modernisation des infrastructures et la formation continue du personnel douanier sont essentielles pour maintenir et améliorer les performances actuelles.
Les efforts pour réduire les délais de dédouanement, particulièrement au sein des ports stratégiques comme celui de Toamasina, devront être soutenus par des investissements technologiques et des réformes administratives. L’objectif est de rendre Madagascar encore plus compétitive sur le plan international et d’attirer davantage d’investissements étrangers. En somme, les quatre premiers mois de 2024 marquent un début prometteur pour la Douane malagasy. Les chiffres de collecte de recettes, d’importations et d’exonérations, ainsi que les performances de dédouanement, illustrent une institution en pleine évolution, capable de contribuer efficacement à l’économie nationale. Les défis restent nombreux, mais avec une stratégie claire et des actions ciblées, la Douane malagasy est bien positionnée pour continuer sur cette lancée positive et renforcer encore davantage son rôle crucial dans le développement de la Grande île.
Hary Rakoto


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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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