Publié dans Economie

Régulation des prix de l'électricité - Un décret gouvernemental en cours d’élaboration

Publié le jeudi, 29 août 2024


Dans le cadre de l'élaboration d'un décret gouvernemental visant à réguler et contrôler le prix de l'électricité à Madagascar, un atelier a été organisé par le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures (MEH) et prendra fin aujourd’hui au Radisson Blu Ambodivona. Cet atelier a pour objectif de définir un cadre légal et économique permettant de stabiliser les coûts de l'électricité et d'assurer un approvisionnement accessible et équitable pour la population. Lors de la première journée, les participants ont exploré les principes et concepts économiques liés à la détermination des coûts de l'électricité. Ces discussions ont permis de mettre en lumière les défis auxquels le secteur est confronté, notamment les fluctuations des prix des combustibles, les coûts d'infrastructure, et les exigences croissantes en matière de durabilité. La régulation des prix apparaît ainsi comme une solution potentielle pour protéger les consommateurs tout en soutenant les producteurs d'électricité. Mais selon le MEH, l'un des objectifs principaux de ce décret est de garantir que les prix de l'électricité soient fixés de manière transparente et juste, en tenant compte des coûts de production mais aussi du pouvoir d'achat des citoyens. « Il est crucial que l'électricité soit abordable pour tous les usagers. La régulation des prix est un pas important vers cet objectif », a déclaré un représentant du ministère. La régulation des prix de l'électricité est également vue comme un moyen de stimuler l'économie.
Incitation à l’investissement
En effet, des coûts énergétiques plus bas pourraient encourager l'investissement dans divers secteurs, créant ainsi des emplois et favorisant la croissance économique. De plus, l'accès à une énergie abordable est essentiel pour améliorer la qualité de vie, en permettant aux ménages de bénéficier de services essentiels tels que l'éclairage, la cuisson, et l'accès à l'information. Cependant, dans un contexte où la demande en énergie ne cesse de croître, le MEH insiste sur l'importance de se tourner vers des sources d'énergie renouvelables. Ces dernières offrent une alternative durable aux combustibles fossiles, réduisant ainsi la dépendance aux importations de pétrole et limitant les impacts environnementaux. Toutefois, le passage aux énergies renouvelables nécessite des investissements substantiels et une adaptation des infrastructures existantes. Ainsi, l'atelier en cours ne se limite pas seulement à la question des prix de l'électricité, mais aborde également des stratégies à long terme pour renforcer le secteur énergétique malgache. Cela inclut l'établissement de lois et de régulations qui favorisent l'intégration des énergies renouvelables et encouragent l'innovation technologique. Le MEH considère le secteur de l'énergie comme un moteur essentiel pour le développement de Madagascar. En régulant les prix de l'électricité et en promouvant l'utilisation des énergies renouvelables, le Gouvernement entend non seulement améliorer l'accès à l'énergie pour tous, mais aussi favoriser un développement économique durable et respectueux de l'environnement.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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