Publié dans Economie

FIA 2024 - L’innovation mise en avant dans le domaine agricole

Publié le jeudi, 12 septembre 2024

La 6e édition de la Foire internationale de l'agriculture (FIA) a officiellement débuté hier au parc des expositions Forello Expo Tanjombato, à Madagascar. L’événement, qui se tiendra jusqu’à dimanche, met en lumière les avancées et les défis du secteur agricole, tout en cherchant à renforcer l’innovation et la coopération entre les différents acteurs du domaine. Avec plus de 300 exposants et un espace d'exposition de 12 000 m², la FIA 2024 s’impose comme une plateforme essentielle pour le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche à l’échelle nationale et internationale. Coorganisée par le ministère de l'Agriculture et de l'élevage (MINAE) et Hazovato Forello Expo et Madavision, cette édition vise à promouvoir un secteur agricole en pleine croissance. 

Le ministère des Affaires étrangères a également été sollicité pour attirer des investisseurs étrangers, soulignant l’importance de l’événement pour l’économie nationale. Fanja Raharinomena, secrétaire générale du MINAE, a affirmé que l’objectif principal de cette année est de renforcer la dimension internationale de la FIA. Cette stratégie se traduit par une coopération accrue entre le Gouvernement et les acteurs privés, avec le soutien de plusieurs ministères clés, notamment ceux de la Pêche et de l’Economie bleue, de l’Industrialisation et du Commerce, de l’Environnement, et de la Décentralisation. La FIA 2024 ne se limite pas à une simple exposition. Elle se veut un catalyseur de transformation économique, notamment par l’introduction de nouvelles technologies agricoles et de pratiques durables.
Partenariat public-privé
« La FIA est une opportunité stratégique pour les participants de présenter les dernières tendances dans leurs domaines respectifs, mais aussi d’élargir leur marché », a déclaré Laélia Monloup, directrice de Hazovato Forello Expo. Le partenariat public-privé permet ainsi de maximiser les synergies et de créer des opportunités de collaboration commerciale qui bénéficieront à l'ensemble du secteur agricole malgache. En plus de promouvoir les innovations, la foire met l’accent sur la formation des jeunes et leur intégration dans le secteur agricole. Les organisateurs espèrent dépasser les 20 000 visiteurs enregistrés lors de l'édition précédente, un chiffre témoignant de l'intérêt croissant pour cet événement. Avec des conférences, des ateliers et des démonstrations prévues tout au long de la foire, les participants pourront découvrir des solutions concrètes pour améliorer la productivité agricole et répondre aux défis environnementaux. Au-delà des activités agricoles traditionnelles, la FIA 2024 se concentre également sur l'industrialisation du secteur, avec une volonté affichée de moderniser les chaînes de valeur et d’encourager l’adoption de nouvelles technologies. En attirant des investisseurs locaux et internationaux, la foire cherche à faire de l’agriculture un pilier de la transformation économique de Madagascar. En somme, la FIA 2024 s’impose comme un événement incontournable pour les professionnels du secteur, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités pour l'avenir agricole du pays.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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