Publié dans Economie

Administration douanière - Nosy Be se dote d’un bureau de surveillance

Publié le lundi, 30 septembre 2024

En marche. Le processus de modernisation de la douane malagasy vient de monter d’un cran avec l’inauguration officielle du bureau de surveillance douanière de Nosy Be, la semaine dernière. Situé à Hell-Ville, ce nouveau bureau a pour objectif de renforcer la lutte contre la contrebande et le trafic illicite dans cette zone stratégique. Une brigade canine, constituée de sept chiens de races berger allemand et malinois, a été mise en place pour améliorer la détection de marchandises dissimulées, notamment des stupéfiants, tortues et devises. 

Selon Ernest Lainkana Zafivanona, directeur général des douanes, la mise en place de cette brigade canine s’inscrit dans une stratégie nationale pour renforcer les capacités de détection à travers tout le territoire. Les chiens, associés à des maîtres-chiens formés, permettent d’améliorer la réactivité et l’efficacité des agents douaniers. Le projet prévoit également l'extension de cette unité à d'autres sites stratégiques du pays, dont les ports et aéroports internationaux.

Risque de contrebande

La ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, présente à l’inauguration, a souligné l’importance de cette initiative pour la sécurisation des frontières de Madagascar. Elle a mis en avant la coopération entre plusieurs ministères, notamment celui des Forces armées, ainsi que l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF), qui participeront activement à ce projet. Nosy Be servira de site pilote pour l’intégration d’une unité conjointe de garde-côtes, destinée à renforcer la sécurité maritime dans la Région. A long terme, cette initiative vise à réduire significativement les risques de contrebande maritime. La ministre a également insisté sur le fait que cette collaboration permettra une meilleure coordination des moyens pour sécuriser les frontières et garantir la surveillance des mouvements maritimes à Nosy Be, avec un objectif d’extension progressive aux autres zones stratégiques du pays, ce qui en fera un modèle pour la gestion des frontières maritimes à Madagascar.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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