Publié dans Economie

Ambatovy - Intensification du programme d’accès à l’eau potable pour les communautés

Publié le mardi, 19 novembre 2024

Responsabilité sociétale. La compagnie minière d’Ambatovy continue de démontrer son engagement envers les communautés localesn en intensifiant son programme d’accès à l’eau potable dans les villages environnant sa mine de Moramanga. Grâce à la deuxième phase de ce projet, environ 1.400 personnes, réparties dans 264 foyers de cinq villages, à savoir Sakalava, Mahavoky-Mahatakatra, Antaralava, Sahavarina et Mangarivotra, bénéficient désormais d’un accès facilité à l’eau potable. 

L’initiative, financée entièrement par Ambatovy à hauteur de 300 millions d’ariary, comprend l’installation de 10 forages équipés de pompes manuelles dans ces villages. L’inauguration officielle des nouvelles infrastructures a eu lieu la semaine dernière à Mangarivotra, un village situé dans la Commune rurale d’Andasibe. Selon Nicolas Descraques, Manager Social Investment and Community d’Ambatovy, ce projet s’inscrit dans les efforts continus de la société pour améliorer les conditions de vie de la population locale. « La question de l’accès à l’eau est essentielle dans les Objectifs de développement durable (ODD), et Ambatovy y contribue pleinement à travers son Plan de gestion environnementale et sociale (PGES), en respectant à la fois les normes nationales et les standards de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’eau potable », a-t-il précisé lors de la cérémonie d’inauguration.

Pérennité 

Du côté des bénéficiaires, Julien Rakotomahefa, président du Fokontany de Menalamba, qui abrite le village de Mangarivotra, a exprimé sa satisfaction quant à cette avancée. « Avant, il fallait parcourir plusieurs de kilomètres pour aller chercher de l’eau, et celle-ci n’était pas toujours propre puisqu’elle provenait d’une source également utilisée pour l’irrigation. Maintenant, nous avons une eau potable et accessible, ce qui est un grand soulagement pour nous », a-t-il déclaré. Ce projet n’est pas une première pour Ambatovy. En effet, une initiative similaire, lancée en 2022, avait déjà permis à plus de 450 habitants de six villages voisins de la mine de bénéficier d’un meilleur accès à l’eau potable. Cette continuité dans les efforts montre l’importance qu’accorde Ambatovy au bien-être des communautés locales. Pour garantir la pérennité des infrastructures, la compagnie minière a mis en place une collaboration étroite avec les comités de gestion locaux. Ceux-ci reçoivent des formations sur la gestion associative ainsi que sur l’entretien des équipements installés, afin de maintenir le bon fonctionnement des installations dans le temps. L’objectif est de responsabiliser les communautés à long terme, tout en assurant la durabilité des projets. Ce projet s’inscrit pleinement dans les standards internationaux de développement durable, en particulier l’Objectif de développement durable (ODD) numéro 6, qui vise à garantir l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement, tout en promouvant une gestion durable de ces ressources vitales. Grâce à cette initiative, Ambatovy renforce non seulement sa présence en tant qu'acteur économique clé, mais également son rôle social et environnemental auprès de la population locale.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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