Publié dans Economie

Résolutions du « CEO Summit » - Vers un renforcement des échanges inter-régionaux

Publié le vendredi, 06 décembre 2024

Le « CEO Summit », clôturé hier au Novotel, Ivandry, a posé les bases d’une nouvelle ère pour la coopération régionale. Tiana Rasamimanana, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), a salué la forte participation des acteurs économiques. Lors de l’ouverture de ce sommet, 500 participants étaient présents, dont 400 responsables locaux et ceux des îles voisines. Il a souligné l’importance des échanges autour des défis et des opportunités pour l’environnement des affaires dans cette zone stratégique. La création d’un marché commun et d’une économie partagée a été au cœur des discussions, avec cinq propositions clés qui seront soumises aux Gouvernements de la région au début de l’année 2025. 

Bien que le processus s’annonce complexe, le président du SIM a insisté sur la nécessité de persévérance et de coopération entre les Nations. Selon lui, « un certain sacrifice de souveraineté nationale pourrait être nécessaire pour instaurer un véritable partenariat économique régional ». Le sommet a également mis l’accent sur la facilitation de déplacement des dirigeants d’entreprise. L’objectif est d’implémenter des infrastructures de transport efficaces, tant aériennes que maritimes. L’idée est de créer une plateforme de marque pour l’océan Indien. Elle vise à promouvoir la région comme une destination touristique durable et un pôle économique attractif.

Priorités

Les discussions ont montré des solutions pour renforcer les échanges intra-régionaux. Selon le président du SIM, « la mise en place des cartes de circulation, ainsi que la normalisation et l’harmonisation des pratiques commerciales seront des leviers essentiels pour garantir la fluidité du commerce et la qualité des produits ». Le renforcement des infrastructures de transport, notamment maritimes, a également été évoqué. La création d’une compagnie maritime régionale pourrait jouer un rôle clé dans l’amélioration de la connectivité entre les îles et favoriser les échanges commerciaux. Ces projets seront consolidés lors du forum privé prévu en avril 2025, en marge du Sommet des Chefs d’Etat. Le sommet a aussi mis en avant la question de la sécurité alimentaire et de l’agriculture durable. Des priorités ont été définies pour 2025, notamment en matière de transformation industrielle locale et de coopération sud-sud. Un autre axe essentiel du sommet était également la valorisation des femmes comme moteurs de développement dans la région. Des programmes de soutien à l’entrepreneuriat, notamment féminin, ainsi que des initiatives pour améliorer l’accès à la formation et au financement seront également mis en place.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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