Publié dans Economie

Banque mondiale - Le secteur privé incité à conquérir les marchés publics internationaux

Publié le mercredi, 11 décembre 2024

Aujourd’hui, le secteur privé malagasy est invité à se pencher sur l’un des enjeux les plus stratégiques pour son développement : l’accès aux marchés publics financés par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD). Ce forum, qui se déroulera au Novotel Ivandry, est organisé en partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie d'Antananarivo (CCIA) et vise à lever le voile sur les opportunités économiques qu'offrent ces institutions financières internationales. Pour les opérateurs du secteur privé, la question des marchés publics est d’une importance non négligeable. Jusqu’ici, l'accès à ces marchés internationaux, souvent perçus comme complexes et réservés à une élite, reste un véritable défi.

Pourtant, des milliards de dollars sont injectés chaque année dans des projets de développement dont une part pourrait profiter à des entreprises locales. Ce forum se veut un tournant décisif pour faire tomber les barrières et permettre à un plus grand nombre d'acteurs économiques locaux d’accéder à ces opportunités. Ainsi, l’agenda du jour comprend plusieurs thématiques clés qui seront abordées lors des échanges. Un briefing sur les portefeuilles de la Banque mondiale et de la BAD à Madagascar permettra aux participants de mieux comprendre les projets en cours et à venir. 

Chercher les opportunités 

Des informations sont nécessaires pour ceux qui souhaitent se positionner sur les appels d’offres financés par ces institutions. Mais au-delà de l'accès aux marchés, les organisateurs entendent également informer les participants sur les garanties applicables et la gestion des plaintes, des aspects souvent méconnus mais essentiels pour sécuriser les partenariats. L’objectif de cet événement est clair : donner au secteur privé les outils nécessaires pour mieux naviguer dans l’écosystème des marchés publics internationaux. Les entreprises locales doivent comprendre comment se positionner face à la concurrence internationale tout en garantissant la conformité à des normes strictes. Pour beaucoup, c'est une occasion de découvrir comment "trouver les opportunités de marchés", un aspect souvent négligé par manque de connaissance des mécanismes.

 

Mais au-delà de ces éléments purement techniques, c’est aussi un appel à plus de transparence et une gestion rigoureuse des plaintes, un sujet particulièrement sensible. Car trop souvent, les entreprises locales se trouvent démunies face aux recours limités lorsqu’elles s’estiment lésées dans le cadre de ces processus d’attribution. En abordant ce point, le forum pourrait offrir des solutions concrètes aux problèmes récurrents de litiges non résolus.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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