Publié dans Economie

Modernisation de l’administration publique - Opérationnalisation de la plateforme des financements extérieurs

Publié le lundi, 06 janvier 2025
 Les participants au DPP, hier au Plan, Anosy avec le staff du ministère de l’Economie Les participants au DPP, hier au Plan, Anosy avec le staff du ministère de l’Economie Crédit photo : MEF

La digitalisation se révèle indispensable pour moderniser l’administration publique. C’est dans cette optique que le ministère de l'Economie et des Finances (MEF) a officiellement lancé, hier à Anosy, le projet d'Opérationnalisation de la plateforme des financements extérieurs. Cette initiative vise à améliorer la gestion des financements externes, en assurant l'engagement de toutes les parties prenantes durant les 12 mois d'implémentation du projet, prévu jusqu’au 31 décembre 2025. Gérée par la Direction de la dette publique au sein de la Direction générale du trésor, cette plateforme est financée par la Banque africaine de développement (BAD) à travers le Projet de renforcement de la gouvernance par la digitalisation (PREGODI).

La plateforme s’inscrit dans le Plan stratégique pour la modernisation de la gestion des finances publiques (PSMFP), dont l'objectif est de transformer la gestion des finances publiques. Après plusieurs ateliers de concertation réunissant divers acteurs clés, notamment le Parlement, la Présidence, la Primature, ainsi que les ministères et partenaires techniques et financiers (PTF), des réformes seront mises en œuvre progressivement.

Banque de projets

Parmi ces réformes figurent la création d'une banque de projets en ligne, la digitalisation des processus de gestion des investissements publics, ainsi que le suivi digitalisé des projets de développement.

Cette plateforme a pour but de numériser l’ensemble de la chaîne de gestion des financements extérieurs, allant de la conception des projets jusqu’à leur exécution, offrant ainsi un suivi rigoureux et en temps réel. Son interopérabilité avec les systèmes d’information existants dans le domaine des finances publiques renforce la transparence, la traçabilité et l'efficacité de la gestion de la dette publique. Ce dispositif constitue une avancée importante pour le pays, permettant une meilleure coordination entre les différents acteurs et facilitant la gestion des projets de développement. Ce projet reflète la volonté des autorités de poursuivre la modernisation de l’administration et d'améliorer la transparence dans la gestion des ressources publiques. Il s'inscrit dans la Politique générale de l'Etat et représente une étape stratégique pour assurer une gestion efficace des financements extérieurs, une pratique qui revêt une importance particulière pour le développement du pays.








Fil infos

  • Affaire CNaPS – SMDG - L’ancien DG Rakotondraibe Mamy sort de son silence
  • Epouse de Naina Andriantsitohaina - Des activistes dénoncent sa garde à vue
  • Collectivités territoriales - Les maires de Madagascar unis contre les actes d’intimidation
  • Actu-brèves
  • Enquête de Claudia Andriantsitohaina - L’Observatoire Mahitsy Fijery interpelle sur le respect des droits humains
  • Commune urbaine d’Antananarivo - Naina Andriantsitohaina n’est pas la SMGD
  • Révocation des maires et chefs Fokontany - Appel au respect des lois
  • Tentative de déstabilisation de la Refondation de la République - Deux étrangers arrêtés
  • Gen Z Madagasikara - Le meeting reporté pour l'instant
  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
Pub droite 1

Editorial

  • Jeunesse
    Ah! vous les jeunes. Quel bel âge ! Quelle force d’énergie ! Mais quel avenir ? Laissons-nous, pour un temps, nous immerger, nous baigner, dans l’océan de la littérature … politique. Fantasmons ! Rêvassons ! Philosophons ! Dans le « Boky Mena » (Livre rouge), feu Didier Ratsiraka, auteur, concepteur, directeur d’âme, maître à penser, seul commandant à bord, etc., souligne en rouge le rôle stratégique tenu par les jeunes dans la réussite de la révolution socialiste. Les Jeunes figurent dans les 5 piliers du « Tolom-piavotana » au même titre que les Femmes et les Forces de l’ordre, des militants en treillis. Le « Filoha hajaina » se plait à ressasser à toutes les prises de paroles « Tanora ankehitrio, Tompon’ny taona 2000 ! » (Les jeunes d’aujourd’hui, les maîtres de l’An 2000). Nous sommes en 2025, un quart de siècle est passé. Où en est-il de leur cas …

A bout portant

AutoDiff