Publié dans Economie

Artisanat d’exception - Feel Good s’impose comme pionnier du luxe éthique

Publié le lundi, 10 février 2025

Exemplaire. Le groupe Ateliers Feel Good a accueilli la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Viviane Dewa, vendredi dernier, dans ses locaux situés à Tanjombato, marquant ainsi une étape importante pour ce groupe devenu, en une décennie, un acteur clé de l'artisanat de luxe à Madagascar. 

Fondé en 2015, Feel Good se distingue par son engagement social et sa vision novatrice du luxe responsable, alliant savoir-faire traditionnel et exigences contemporaines. Lors de cette visite, Faranah Goulamaly, fondatrice et CEO du groupe, a souligné la portée sociale de l'entreprise, qui emploie plus de 1.200 artisans, majoritairement des femmes. « Par l'artisanat de luxe fait main, nous rendons les femmes fortes et libres », a déclaré Faranah Goulamaly. Le modèle de Feel Good repose sur une chaîne de valeur unique, maîtrisant l'ensemble du processus de production, allant du matériau brut au produit fini, tout en intégrant des pratiques éco-responsables. Cela inclut notamment le bureau de design Alma Design, qui développe des pièces uniques, et Green Lab, un laboratoire de teinture garantissant des couleurs écologiques. Ce modèle permet à Feel Good de répondre aux exigences des plus grandes marques internationales comme LVMH. La dimension sociale des Ateliers Feel Good ne se limite pas à l'emploi. Le groupe est également à l’origine de l’Ecole Feel Good, un projet de formation destiné à autonomiser entre 500 et 1.000 femmes chaque année. 

Luxe responsable

Dans son discours, Faranah Goulamaly a mis en avant l'importance de l'autonomisation financière des femmes, un des piliers fondateurs de son entreprise.  « Je veux que chaque femme ici puisse croire en elle et en son potentiel », a-t-elle affirmé. L'accompagnement de ces femmes artisans, souvent issues de milieux défavorisés, permet non seulement de préserver des savoir-faire ancestraux, mais aussi d’améliorer leur qualité de vie. Par ailleurs, les impacts des activités de Feel Good dépassent largement le cadre national. En collaborant avec des maisons de mode et de décoration de luxe à travers le monde, le groupe s’est positionné comme un ambassadeur de l’artisanat malagasy à l’international. « Nous avons fait le pari audacieux de placer Madagascar sur la carte mondiale de l'artisanat d'exception », a précisé la CEO. Cependant, elle a également souligné les défis auxquels le secteur fait face, notamment la forte concurrence internationale, appelant ainsi à un soutien accru des institutions malagasy pour pérenniser cette dynamique. La ministre du Tourisme et de l'Artisanat, présente lors de cet événement, a salué l'engagement de Feel Good envers l'excellence artisanale et l’impact social, en promettant un appui renforcé du Gouvernement pour promouvoir cette vision de luxe responsable. Grâce à une vision innovante et engagée, Feel Good incarne aujourd'hui un modèle de réussite qui allie artisanat de luxe et développement social durable, contribuant à renforcer la place de Madagascar dans l’industrie mondiale du luxe.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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