Publié dans Economie

Programme SANOI - La résilience communautaire au centre des priorités

Publié le vendredi, 14 février 2025

Le programme SANOI (Sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l'océan Indien) se présente comme une initiative phare pour améliorer la santé des enfants et des femmes enceintes à Madagascar. Ce projet a pour objectif principal de réduire les taux alarmants de malnutrition infantile et maternelle dans le pays, en misant sur une approche communautaire et intégrée. SANOI ne se limite pas à une simple intervention médicale. Il adopte également une approche holistique qui prend en compte la prévention, la formation des acteurs locaux et l’amélioration de l'accès à des pratiques alimentaires et agricoles durables.

Parmi les projets phares de cette initiative, on peut mentionner le projet « Mifampibaby », soutenu par l’ONG internationale humanitaire Action contre la Faim, qui joue un rôle central en tant que modèle exemplaire. Ce projet vise à lutter contre la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans ainsi que chez les femmes enceintes. En collaboration avec les communautés locales, « Mifampibaby » concentre ses efforts sur la prévention de la malnutrition aiguë et la sensibilisation des familles aux bonnes pratiques alimentaires. Des agents de santé sont aussi formés pour renforcer la prise en charge des gens dans les zones les plus vulnérables, tout en promouvant des initiatives d’agriculture durable. 

Bonne pratique

« Le projet "Mifampibaby" de l’ONG Action contre la Faim vise à réduire la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes à Madagascar, en renforçant les capacités des communautés locales. Nous travaillons principalement sur la prévention et la prise en charge de la malnutrition aiguë, tout en formant les agents de santé et en sensibilisant les familles aux bonnes pratiques alimentaires. En parallèle, nous soutenons des initiatives d'agriculture durable pour améliorer l'accès à des aliments nutritifs, notamment dans les zones les plus vulnérables du pays », explique Reine Rasoamiaramanana, coordinatrice de terrain chez Action contre la Faim. Ce modèle de développement intégré permet d’adresser non seulement les besoins immédiats en matière de nutrition, mais aussi de créer des solutions à long terme pour garantir une meilleure sécurité alimentaire dans les communautés locales. Le projet

« Mifampibaby », tout comme l'ensemble du programme SANOI, s’inscrit dans cette dynamique globale de soutien aux populations les plus fragiles, en misant sur l’éducation et l’autonomie des communautés rurales de Madagascar.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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