Les discussions ont concerné plusieurs secteurs stratégiques, dont la santé, l’éducation et les opérations douanières. Les étudiants bénéficient de stages pratiques grâce à ce partenariat, tandis que les enseignants peuvent renforcer leurs travaux de recherche. Pour Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général des Douanes, l’IA représente une révolution économique comparable à l’électricité au XIXèsiècle. Selon lui, les données constituent le carburant de cette technologie. La Douane a engagé sa dématérialisation il y a plus de vingt ans, instaurant une culture solide des données.
Efficacité
Dans le contrôle douanier, l’efficacité des outils comme Profinline a été démontrée. « L’analyse des risques, auparavant manuelle, est désormais automatisée. Après six mois d’utilisation, le taux de confirmation des suspicions a augmenté de 50 %. Ces progrès contribuent à fluidifier les échanges, sécuriser le commerce et renforcer la compétitivité économique de Madagascar », a ajouté le DGD. Par ailleurs, la collaboration avec les universités de Toamasina, Fianarantsoa et de l’EGS favorise l’acquisition de compétences locales et stimule l’innovation. Le Centre d’excellence des données et de l’intelligence artificielle (CEDIA) a été créé pour rapprocher les besoins opérationnels et la recherche scientifique. La conférence a également accueilli des experts malagasy résidant à l’étranger, apportant une vision internationale. L’événement a souligné que l’IA n’est pas réservée à une élite technique. Chaque algorithme utile peut améliorer les services publics, optimiser les infrastructures et accroître l’efficacité économique.
Carinah Mamilalaina