Publié dans Economie

Cybersécurité - AXIAN soutient Nucleon Security 

Publié le lundi, 22 septembre 2025

AXIAN Group s’est engagé dans un nouveau financement afin de renforcer la cybersécurité en Afrique, et cela à travers sa participation à une levée de fonds de 3 millions d’euros pour la start-up Nucleon Security, spécialisée dans les solutions intelligentes, intégrées et automatisées de sécurité numérique. Ce financement, dit « late 

seed », est mené par NewFund Capital, et associe d’autres investisseurs comme la Caisse de dépôt et de gestion du Maroc, LoftyInc Capital, et Orange Ventures. L’objectif principal est de permettre à Nucleon Security d’industrialiser sa plateforme Zero Trust reposant sur une intelligence artificielle « agentique », et d’accélérer son expansion sur le continent africain et au-delà. 

 

Parmi les technologies clés de Nucleon, on peut mentionner un EDR (« Endpoint Detection and Response ») Zero Trust qui bloque automatiquement toute activité suspecte, un service de supervision managé 24/7 (MDR) avec traitement local des données sensibles, une analyse avancée de malwares via Malprob AI, et ScorX, un outil qui classe les alertes pour mettre en évidence les menaces critiques.

Opportunité

Pour Madagascar, cette levée de fonds représente une opportunité importante. Nucleon Security opère déjà dans plusieurs pays africains, y compris Madagascar, accompagnant des institutions publiques ou privées. Grâce à ce nouvel afflux de capital, elle pourra améliorer ses offres, renforcer l’innovation, et peut-être créer des emplois ou partenariats dans le secteur local de la sécurité numérique. Hassane Muhieddine, dirigeant d’AXIAN Financial Services, a souligné que « la cybersécurité constitue aujourd’hui un enjeu majeur pour accompagner cette transformation numérique rapide du continent » et que soutenir des start-ups comme Nucleon contribue à « renforcer la souveraineté numérique et la résilience du continent ». 

 

Anas Chanaa, co-fondateur et CEO de Nucleon Security, a ajouté : « Notre ambition est de rendre la cybersécurité proactive et accessible à tous, en combinant Zero Trust et intelligence artificielle agentique ». Des spécialistes du secteur notent que ce type de financement répond aux défis africains : augmentation des cyberattaques, délais dans les réponses, et manque d’experts qualifiés. Cependant, certains observateurs avertissent que l’expansion rapide doit aller de pair avec un cadre réglementaire solide, une formation locale et une appropriation des technologies, pour éviter toute fuite de données ou dépendance aux fournisseurs externes. La participation d’AXIAN dans ce financement représente un signal fort pour l’Afrique : un pari sur l’innovation locale, la souveraineté numérique et la mise en place de défenses plus robustes face aux menaces numériques, qui pourrait profiter aussi à Madagascar en améliorant la sécurité des données et en stimulant l’écosystème « tech » local.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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