Publié dans Economie

Autoroute Antananarivo-Toamasina - Poursuite des travaux en vue

Publié le mercredi, 29 octobre 2025
Le ministre a toutefois souligné que la question du financement reste ouverte Le ministre a toutefois souligné que la question du financement reste ouverte Crédit photo : MTP

Récemment nommé à la tête du ministère des Travaux publics, Henri Jacob Razafindrianarivo a souligné, hier lors de la cérémonie de passation de service avec l’ancien ministre, l’importance de poursuivre les projets déjà lancés par l’Etat. Dès sa première intervention, il a insisté sur la notion de continuité, en citant en exemple l’Autoroute 1, reliant Antananarivo à Toamasina. « C’est déjà signé, et puisque c’est signé, ça doit se poursuivre et être mené à terme », a-t-il déclaré, rappelant que la priorité est de mener à bien les chantiers déjà engagés. Cette autoroute stratégique, d’une longueur d’environ 260 kilomètres, vise à fluidifier la circulation entre la Capitale et le principal port national, facilitant ainsi le transport des marchandises et renforçant l’économie locale. Le ministre a toutefois souligné que la question du financement reste ouverte : « Pour le moment, on ne peut pas encore dire d’où viendra le financement. La passation vient de se faire et ensuite on verra comment trouver les fonds nécessaires pour pouvoir poursuivre tous ces travaux. » La déclaration met en lumière un équilibre délicat entre ambition et contraintes budgétaires, alors que le Gouvernement cherche à sécuriser des fonds nationaux et internationaux pour garantir la continuité des projets.

Ressources financières

L’enjeu économique de l’Autoroute 1 est important, mais sa réalisation dépend fortement de la mobilisation des ressources financières. Le coût total du projet est estimé à plusieurs centaines de millions de dollars, et l’Etat doit trouver des partenaires pour compléter le financement nécessaire. Selon des acteurs du secteur du transport et de la logistique, la finalisation de cette infrastructure pourrait réduire les coûts et les délais de livraison, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le commerce intérieur et extérieur. Cependant, certains observateurs avertissent que la réussite de ce chantier repose non seulement sur la disponibilité des fonds, mais aussi sur une gestion rigoureuse et transparente des ressources. « Achever ce projet est essentiel pour l’économie du pays, mais il faut d’abord s’assurer que chaque étape financière est sécurisée », note un spécialiste du développement des infrastructures. Le ministre Henri Jacob Razafindrianarivo réaffirme ainsi la nécessité de conjuguer ambition et prudence : maintenir la continuité des travaux tout en cherchant activement des solutions de financement reste le défi central des prochains mois, condition indispensable pour que l’Autoroute 1 devienne un véritable moteur économique pour Madagascar.

 

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Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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