Publié dans Economie

Potentiel maritime - Madagascar vise 919,5 millions USD d’investissements

Publié le lundi, 22 décembre 2025

Environ 919,5 millions USD d’investissements seront nécessaires d’ici 2033 pour exploiter pleinement le potentiel maritime de Madagascar. Cet objectif a été au cœur du Forum des Investissements pour l’Économie Bleue, organisé vendredi dernier au Novotel d’Antananarivo. L’événement a réuni les institutions publiques, les investisseurs, les partenaires techniques et financiers, les entrepreneurs et les organisations de la société civile. Tous partageaient une même ambition : faire de l’économie bleue un moteur de croissance durable, inclusive et créatrice d’emplois. Selon les informations recueillies : « Madagascar possède un patrimoine maritime exceptionnel.

Le pays compte 1,14 million de km² de Zone Économique Exclusive (ZEE) et plus de 5 600 km de côtes. Ses mangroves représentent 20 % du stock africain, et ses écosystèmes marins regorgent d’une biodiversité unique ». En effet, ce capital naturel soutient déjà plus de 500 000 emplois. Il contribue à la sécurité alimentaire, au développement local et à la stabilité économique. Cependant, sa valorisation reste encore insuffisante. C’est pourquoi le gouvernement veut renforcer les investissements structurants et améliorer la coordination entre les acteurs publics et privés.

Présentation

Par ailleurs, le Forum a permis d’aligner les priorités nationales et de stimuler la coopération entre institutions, bailleurs et entrepreneurs. De plus, Il a servi de plateforme pour présenter des opportunités d’investissement dans les filières maritimes. Dans la matinée, les participants ont exposé les politiques en cours et partagé des retours d’expérience réussis. Selon un participant « Ces échanges ont souligné l’importance de mettre en œuvre rapidement la Stratégie Nationale de l’Économie Bleue (SNEB) et le Plan National des Investissements pour l’Économie Bleue (PNIEB) ». L’après-midi, des ateliers sectoriels ont approfondi les discussions sur la pêche, l’aquaculture, le tourisme côtier, le carbone bleu et les énergies marines. « Ces rencontres ont favorisé la co-construction de solutions concrètes et la formulation d’intentions d’investissement » a-t-il ajouté. À l’issue du Forum, un consensus fort s’est dégagé. Les participants ont convenu de renforcer les synergies entre les secteurs public et privé. Ils ont également décidé de lancer un mécanisme de suivi opérationnel dès 2026, afin de transformer les engagements pris en actions concrètes sur le terrain. Lors de son discours, Chan Kit Waye Jaco, ministre de la Pêche et de l’Économie Bleue a rappelé que « la mer est une source de prospérité, à condition qu’elle soit gérée de manière responsable et inclusive ».

Carinah Mamilalaina

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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