Face à cette requête, le ministère a réagi. Ce dernier a entrepris une réforme de ses procédures internes. « Grâce à une meilleure organisation et à un suivi plus rigoureux des dossiers, le délai de traitement, qui dépassait auparavant 60 jours, a été ramené à 15 jours après la réception complète des documents requis. Cette amélioration est le résultat d’un travail collectif fondé sur l’expérience, la compétence et la rigueur des équipes techniques » a déclaré le communiqué officiel.
Modernisation
Par ailleurs, le MIDSP mise sur la modernisation numérique pour rendre ses services plus efficaces. « L’intégration progressive d’outils technologiques dans le traitement des demandes permet d’accélérer les démarches tout en garantissant la transparence et la traçabilité. Grâce à ces innovations, les investisseurs bénéficient d’un processus administratif plus simple et plus fiable » a ajouté la source. Dans le cadre de cette politique, toute demande d’autorisation est précédée d’une inspection préalable. La semaine dernière, une équipe du MIDSP s’est rendue dans une industrie située à Anosizato pour vérifier sa conformité avant la délivrance de l’autorisation légale d’opération. Cette visite visait à s’assurer du respect des normes en matière de gestion, de sécurité et d’environnement. Les inspecteurs ont examiné les dispositifs de prévention des risques, la gestion du personnel et les conditions de travail. À l’issue de la visite, des observations et recommandations ont été formulées, notamment sur le renforcement de la sécurité industrielle et l’amélioration des conditions de production. Afin de renforcer l’efficacité des contrôles, le MIDSP a également augmenté ses effectifs. Plus de 40 inspecteurs industriels, récemment formés, travaillent désormais en collaboration avec la Direction de l’Innovation et des Infrastructures (DII). Leur mission consiste à appuyer la délivrance des autorisations et à assurer un suivi régulier sur le terrain. Selon un responsable du département, grâce à ce dispositif, les inspections sont désormais plus fréquentes et plus précises. Les nouvelles industries peuvent ainsi démarrer leurs activités dans un cadre sûr, conforme et durable. « Cette approche renforce la crédibilité du ministère et consolide la confiance des investisseurs » a-t-il ajouté.
Carinah Mamilalaina








