Publié dans Economie

Loi sur les avoirs illicites - Adoption impérative avant le 31 décembre

Publié le vendredi, 21 décembre 2018

Nos députés et sénateurs sont tenus d'adopter les deux projets de loi sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ainsi que celui sur le recouvrement et l'affectation d'avoirs illicites avant la fin d'année. Voilà pourquoi le dernier Conseil des ministres de l'année, le 17 décembre, a convoqué le Parlement à une cinquième session extraordinaire qui ne doit pas excéder 12 jours à partir de jeudi.

L'entrée en vigueur de ces nouvelles lois devrait coïncider avec l'entrée en fonction du futur Président de la République et de son Gouvernement. Les actuelles autorités ont l'obligation de faire aboutir le processus d'adoption avant l'expiration de leur mandat. En théorie, les dirigeants en place quitteront leur poste respectif dès l'investiture du prochain locataire d'Iavoloha. Les lois en perspective serviront de balises de plus pour les futurs dirigeants. Les deux projets de loi ont en partie constitué la base des discussions lors de l'atelier de travail organisé par le Service de renseignement financier (SAMIFIN), en collaboration avec la Banque mondiale et avec l'appui de la Banque africaine de développement, dans le cadre du processus d'évaluation nationale des risques liés au blanchiment de capitaux et financement du terrorisme à Madagascar, du 15 au 16 novembre (cf. notre édition du 22 novembre).

La finalité de l'atelier était de mettre en commun les données et analyses sur les risques de vulnérabilité du pays par rapport au blanchiment d'argent et au financement du terrorisme, tout cela afin de déterminer les mesures de redressement et d'amélioration du dispositif national subséquent. Une stratégie nationale viendra incessamment. Pour ce faire, la Banque mondiale a mis à la disposition de Madagascar une équipe de trois expertes chargées de présenter la méthode d'évaluation des risques développée par la Banque elle-même et de rappeler la manipulation de ses divers modules, instruments et moyens d'accompagnement.

M.R.

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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