Publié dans Economie

Projet « Volobe » - Faire de l’hydroélectricité une autoroute de l’énergie

Publié le mardi, 05 février 2019

La Grande île fait face aujourd’hui à un sérieux problème de ressources énergétiques. Ainsi, le projet « Volobe » a été mis en place afin d’apporter des solutions à cette grande problématique. Sous l’impulsion du Gouvernement et avec le soutien des bailleurs de fonds, entre autres la Banque africaine de développement, la Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe (CGHV) veut faire de cette ressource une autoroute de l’énergie. A travers la liaison haute tension entre les réseaux interconnectés de Toamasina et de la Capitale, un véritable pont du réseau électrique malagasy sera ainsi installé.

Effectivement, ceci permettra surtout d’acheminer une partie de l’électricité produite par la centrale de Volobe vers la ville d’Antananarivo, et cela afin de répondre favorablement aux besoins de la population citadine. En outre, la production servira également pour approvisionner les industries environnantes.

Modulable à souhait

En plus, il ne faut pas oublier que l’hydroélectricité reste jusqu’à maintenant la seule source d’énergie à la fois renouvelable et modulable. « Associée à un réservoir, l’hydroélectricité  est l’une des seules énergies renouvelables et modulables. Elle ne génère généralement pas ou peu de gaz à effet de serre. Et son flux peut s’adapter quasi instantanément à la demande. Il est en effet possible de faire monter très rapidement la puissance électrique produite en cas de forte demande et vice versa », explique un responsable auprès du groupe Axian. Tout cela représente des avantages surtout pour le secteur industriel malagasy. Vu que le pays n’est pas encore industrialisé, les industries nouvellement créées pourront ainsi adapter leurs infrastructures pour préserver l’environnement. Ainsi, l’utilisation de l’énergie verte comme source principale d’énergie s’avère primordiale. Avec le projet « Volobe », cette alternative sera donc possible étant donné que l’énergie produite pourra être augmentée au fur et à mesure que les besoins des industries augmentent.  

Pour rappel,  le projet « Volobe » est développé par la CGHV dont les actionnaires sont Jovenna du groupe Axian et l’entreprise Colas. Prochainement, ils seront rejoints par SN Power et Africa 50. Le projet est encore au stade de différentes études de faisabilité. En tout cas, le démarrage des travaux préliminaires est prévu en fin de cette année.   

Rova Randria

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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