Publié dans Economie

Politique générale de l’Etat - Autosuffisance alimentaire en vue

Publié le mercredi, 06 février 2019

100 000 hectares. Telle est la surface agricole en vue d’exploitation, selon la Politique générale de l’Etat (PGE) présenté par le Président de la République Andry Rajoelina, la semaine dernière. Mardi dernier, lors de la présentation du Programme de mise en œuvre de cette PGE au Sénat, le Premier ministre Ntsay Christian a réitéré cette volonté de l’Exécutif d’orienter le pays vers l’autosuffisance alimentaire. En effet, le riz occupe une place primordiale dans le quotidien des Malagasy. Selon le rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Madagascar se trouve au deuxième rang en 2017 en matière de consommation de ce produit. D’après l’Observatoire du riz (ODR), les Malagasy consomment environ 1 000 000 de tonnes de riz par an dont 750 000 tonnes représentent la production locale.

Par conséquent, le pays importe du riz supplémentaire pour compenser le manque de 250 000 tonnes. D’après l’évaluation des dépenses fiscales 2016-2017, publiée par le ministère des Finances et Budget en novembre 2018, la valeur des importations de riz réalisées en 2017 remonte jusqu’à 249 millions de dollars contre près de 90 millions de dollars en 2016, et cela à cause de l’insuffisance des récoltes, un phénomène dû à la rareté des pluies.  A ce sujet, le volume de riz importé est passé de 260 000 tonnes à 590 000 tonnes de 2015 à 2017. De ce fait, la filière rizicole représente un axe stratégique. Tout simplement car le pays a besoin de renforcer sa production nationale afin de réduire l’importation. Dans ce cas, une fois la production nationale boostée, les récoltes augmentent. De toute manière, la population locale ainsi que l’Etat se réjouiront de cette belle perspective.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff